En fait j'écoute cette chanson en boucle depuis quelques jours et j'adore le riff de la toute fin, allez savoir pourquoi...
mercredi 23 avril 2008
Spéciale dédicace...
... au plus gros commentateur de ce blog, fidèle parmi les fidèles et ce depuis la première heure, qui vient - non sans émotion - de ranger au placard sa vie d'étudiant avant d'étrenner celle de consultant pour Schlumberger : j'ai nommé Paul Cormier !
En fait j'écoute cette chanson en boucle depuis quelques jours et j'adore le riff de la toute fin, allez savoir pourquoi...
En fait j'écoute cette chanson en boucle depuis quelques jours et j'adore le riff de la toute fin, allez savoir pourquoi...
jeudi 10 avril 2008
China lies, people die, free Tibet !
Hier devait donc avoir lieu la traversée de San Francisco par la flamme olympique : une occasion à ne pas rater et qui promettait d'être floklorique après les évènements de Paris dans la ville la plus libertaire des Etats-Unis (je pense d'ailleurs qu'ils n'auraient pas pu trouver pire).
Nous étions donc postés avec mes camarades de Berkeley devant le ferry building à Embarcadero Plaza - là où devait se terminer le relais - et bien évidemment nous n'avons jamais vu passer la flamme qui a été déroutée dès le début du parcours ; par conséquent les manifestations n'ont pas eu l'écho médiatique que leur ampleur laissait présager, mais votre dévoué reporter était sur place et va pallier le manque de rigueur de tous ces médias incompétents ! :)
Initialement, donc, la route était maintenue dégagée par des policiers, et les manifestants pro- et anti-chinois se faisaient face de part et d'autre (du moins dans ce coin-là). Pas dur de voir dans quel camp j'étais :
Mais très rapidement la foule en délire a envahi la route alors que les CRS locaux s'exfiltraient discrètement dans une confusion monstrueuse.
Les quelques chinois isolés au milieu des militants pro-tibétains ont eu le malheur de se faire lyncher (au moins verbalement). Je dois admettre au passage que j'ai été impressionné par le calme et la sérénité de ces chinois face à la vindicte de la foule et aux insultes : je doute fort que l'issue aurait été aussi pacifique si dans ce genre de manifestation les français étaient mis en cause pour leur arrogance et leur anti-américanisme...
Le temps que ça s'organise un peu et d'une cohue on est passé à un simili de manifestation avec marche le long d'Embarcadero.
Et comme on était quand même - ne l'oublions pas - à San Francisco, on ne pouvait pas passer la journée sans les exhibitionnistes de service :
Au-delà du côté anecdotique de ces manifestations dont on n'a pas trop parlé - et pour cause, la flamme a été emmenée à l'autre bout de la ville et a pu remonter Van Ness Avenue tranquillement sans drapeaux tibétains pour polluer les photos, au plus grand bonheur des autorités - cette histoire m'inspire quand même quelques réflexions (comme quoi la soirée d'hier soir n'a pas flingué tous mes neurones).
- Tout d'abord, doit-on mêler sport et politique ? La Charte Olympique l'interdit, rappelant qu'une des missions du CIO est de "s'opposer à toute utilisation abusive politique du sport et des athlètes". Jacques Rogge, président du CIO, s'est d'ailleurs pris une volée de bois vert par Pékin lorsqu'il a rappelé le régime chinois à ses responsabilités. Le débat fuse sur le sujet, et appelle quelques remarques.
Premièrement, ce ne serait pas la première fois que des JO seraient utilisés à des fins politiques (citons Berlin ou Séoul) - même si l'existence d'erreurs dans le passé ne doit pas servir de prétexte à leur réitération.
Ensuite, les chinois eux-mêmes ne se privent pas de politiser ces jeux à leur façon en voulant en faire la célébration du retour de la Chine sur le premier plan international. Quand on voit le nombre de drapeaux chinois brandis autour des relais de la flamme, il est clair que l'enthousiasme des chinois tient plus de la fierté nationale que d'un soudain amour de l'esprit olympique : autant que je me souvienne, on n'assistait pas aux mêmes phénomènes pour Athènes, Sydney ou Atlanta - et pourtant on connaît le nationalisme américain... Pékin n'a jamais masqué cet objectif, et il me semble qu'il y a là une ambition patriotique qui va bien au-delà des valeurs du sport et de l'olympisme et sur laquelle on aimerait entendre plus de critiques.
Enfin, peut-on vraiment parler de politique lorsqu'on évoque les droits de l'homme ? Je suis de ceux qui pensent que les droits de l'homme sont universels et par essence apolitiques : universels car, comme le rappelle Jean-Marie Domenach dans Une morale sans moralisme, c'est la seule doctrine qui peut s'appliquer à tous les êtres humains à la fois sans en contraindre un seul à s'aliéner ; apolitiques car ils doivent impérativement rester indépendants des pouvoirs en place. Alors, est-ce faire de la politique que d'exiger le respect des droits de l'homme dans le pays hôte des JO ? Je me réfèrerai aux principes fondamentaux de l'olympisme exprimés dans la Charte Olympique :
1. "L’Olympisme est une philosophie de vie (...) [et] se veut créateur d’un style de vie fondé sur (...) le respect des principes éthiques fondamentaux universels".
2. "Le but de l’Olympisme est de mettre le sport au service du développement harmonieux de l’homme en vue de promouvoir une société pacifique, soucieuse de préserver la dignité humaine".
4. "La pratique du sport est un droit de l’homme".
Il me semble qu'il y a assez d'arguments dans les trois points ci-dessus pour affirmer haut et clair que les droits de l'homme sont par définition liés à l'olympisme ; en ce sens, ceux qui esquivent la question des droits de l'homme et des JO en prônant une séparation entre le sport et la politique me semblent être d'une indulgence coupable à l'égard de Pékin.
- Ensuite, l'utilisation qui est faite du drapeau tibétain pour protester lors du passage de la flamme me semble tout aussi généreuse que problématique. Eu égard à son récent soulèvement, le Tibet est devenu le point focal des défenseurs des droits de l'homme et cristallise les critiques émises à l'encontre du régime chinois ; les défenseurs des droits de l'homme, en mal d'étendard universel, se sont tous ralliés sous la chatoyante bannière tibétaine. J'y vois un danger car tout comme le mieux est l'ennemi du bien, j'ai l'impression que la cause tibétaine se trouve instrumentalisée par des gens qui ne la maîtrisent pas forcément avec des conséquences potentiellement contre-productives.
N'oublions pas que la situation au Tibet n'est qu'un des multiples reproches adressés à la Chine : la crise au Darfour, le soutien à la junte birmane ou à Kim Jong-il, le sort des musulmans Ouïgours du Xinjiang, le Falun Gong, l'emprisonnement des dissidents comme Hu Jia et même dans une certaine mesure la surpêche ou la torture des animaux sont des problèmes tout aussi importants mais sur lesquels les manifestants contre les JO ne s'attardent que de manière partielle et inégale, sans doute par manque d'un symbole aussi photogénique que le drapeau tibétain - en ce sens le logo de RSF me paraît bien mieux adapté.
Cette concentration des reproches sur la crise tibétaine a deux conséquences néfastes. La première est la perte de lisibilité de la position du Tibet. Des membres (tibétains) de l'association "Students for a free Tibet" ont tenu un discours remarquable hier après-midi en rappelant que les tibétains - Dalaï Lama en tête - ne demandent pas l'indépendance, mais juste l'autonomie et le droit à la diversité culturelle : rester sous domination chinoise ne semble pas les déranger tant que leurs temples et monastères ne sont pas détruits, leurs écrits brûlés et qu'eux-mêmes ne se font pas tabasser. Le statut du Tibet en tant que nation n'a d'ailleurs jamais été clair, comme l'a rappelé Georges Frêche de manière assez comique.
La deuxième conséquence est interne à la Chine : la propagande du parti communiste a beau jeu de monter les chinois contre les tibétains en décrivant les manifestants sur le parcours de la flamme comme des "activistes tibétains". En ce sens nous leur facilitons le travail et tendons aux chinois le bâton pour que le Tibet se fasse battre. Cette fois c'est le message des manifestants et leur soutien aux droits de l'homme qui perd de sa lisibilité, et le Tibet risque d'en faire les frais lors de répressions toujours plus violentes et silencieuses.
- D'après ce que j'ai pu voir hier, les manifestants se trompent souvent de cible en insultant les supporters des JO qui n'y sont le plus souvent pour rien. Les chinois sont surpris par l'ampleur de la mobilisation contre les jeux et par les motifs de mécontentement des "occidentaux" : désinformation et propagande aidant, la plupart nient l'existence d'atteinte aux droits de l'homme, arguant que les chinois sont bien trop pacifiques pour être les brutes que l'on dénonce ; ils déclarent qu'ils sont parfaitement heureux quand on leur dit qu'ils sont oppressés, répondent "Tibet is free" aux "free Tibet" des manifestants et se sentent victimisés alors même que ces manifestations devraient être faites pour eux, pas contre eux. Encore une fois, éviter de faire du Tibet l'alpha et l'omega de la colère anti-chinoise et expliquer le sens des protestations ferait avancer bien des choses, et permettrait par exemple d'éviter que l'association des étudiants chinois en France n'envoie à SAS Sarkozy Ier une lettre hallucinante décrivant les médias français comme biaisés et propagandistes...
Voilà mon humble avis sur ce sujet difficile ; ça n'est pas la bible et je ne demande à personne de le partager, mais je regrette de ne pas voir plus souvent ce genre de sujets traités dans les médias qui restent trop souvent cantonnés (sans mauvais jeu de mot.) à la question du boycott de la cérémonie d'ouverture...
Nous étions donc postés avec mes camarades de Berkeley devant le ferry building à Embarcadero Plaza - là où devait se terminer le relais - et bien évidemment nous n'avons jamais vu passer la flamme qui a été déroutée dès le début du parcours ; par conséquent les manifestations n'ont pas eu l'écho médiatique que leur ampleur laissait présager, mais votre dévoué reporter était sur place et va pallier le manque de rigueur de tous ces médias incompétents ! :)
Initialement, donc, la route était maintenue dégagée par des policiers, et les manifestants pro- et anti-chinois se faisaient face de part et d'autre (du moins dans ce coin-là). Pas dur de voir dans quel camp j'étais :
Mais très rapidement la foule en délire a envahi la route alors que les CRS locaux s'exfiltraient discrètement dans une confusion monstrueuse.
Les quelques chinois isolés au milieu des militants pro-tibétains ont eu le malheur de se faire lyncher (au moins verbalement). Je dois admettre au passage que j'ai été impressionné par le calme et la sérénité de ces chinois face à la vindicte de la foule et aux insultes : je doute fort que l'issue aurait été aussi pacifique si dans ce genre de manifestation les français étaient mis en cause pour leur arrogance et leur anti-américanisme...
Le temps que ça s'organise un peu et d'une cohue on est passé à un simili de manifestation avec marche le long d'Embarcadero.
Et comme on était quand même - ne l'oublions pas - à San Francisco, on ne pouvait pas passer la journée sans les exhibitionnistes de service :
Au-delà du côté anecdotique de ces manifestations dont on n'a pas trop parlé - et pour cause, la flamme a été emmenée à l'autre bout de la ville et a pu remonter Van Ness Avenue tranquillement sans drapeaux tibétains pour polluer les photos, au plus grand bonheur des autorités - cette histoire m'inspire quand même quelques réflexions (comme quoi la soirée d'hier soir n'a pas flingué tous mes neurones).
- Tout d'abord, doit-on mêler sport et politique ? La Charte Olympique l'interdit, rappelant qu'une des missions du CIO est de "s'opposer à toute utilisation abusive politique du sport et des athlètes". Jacques Rogge, président du CIO, s'est d'ailleurs pris une volée de bois vert par Pékin lorsqu'il a rappelé le régime chinois à ses responsabilités. Le débat fuse sur le sujet, et appelle quelques remarques.
Premièrement, ce ne serait pas la première fois que des JO seraient utilisés à des fins politiques (citons Berlin ou Séoul) - même si l'existence d'erreurs dans le passé ne doit pas servir de prétexte à leur réitération.
Ensuite, les chinois eux-mêmes ne se privent pas de politiser ces jeux à leur façon en voulant en faire la célébration du retour de la Chine sur le premier plan international. Quand on voit le nombre de drapeaux chinois brandis autour des relais de la flamme, il est clair que l'enthousiasme des chinois tient plus de la fierté nationale que d'un soudain amour de l'esprit olympique : autant que je me souvienne, on n'assistait pas aux mêmes phénomènes pour Athènes, Sydney ou Atlanta - et pourtant on connaît le nationalisme américain... Pékin n'a jamais masqué cet objectif, et il me semble qu'il y a là une ambition patriotique qui va bien au-delà des valeurs du sport et de l'olympisme et sur laquelle on aimerait entendre plus de critiques.
Enfin, peut-on vraiment parler de politique lorsqu'on évoque les droits de l'homme ? Je suis de ceux qui pensent que les droits de l'homme sont universels et par essence apolitiques : universels car, comme le rappelle Jean-Marie Domenach dans Une morale sans moralisme, c'est la seule doctrine qui peut s'appliquer à tous les êtres humains à la fois sans en contraindre un seul à s'aliéner ; apolitiques car ils doivent impérativement rester indépendants des pouvoirs en place. Alors, est-ce faire de la politique que d'exiger le respect des droits de l'homme dans le pays hôte des JO ? Je me réfèrerai aux principes fondamentaux de l'olympisme exprimés dans la Charte Olympique :
1. "L’Olympisme est une philosophie de vie (...) [et] se veut créateur d’un style de vie fondé sur (...) le respect des principes éthiques fondamentaux universels".
2. "Le but de l’Olympisme est de mettre le sport au service du développement harmonieux de l’homme en vue de promouvoir une société pacifique, soucieuse de préserver la dignité humaine".
4. "La pratique du sport est un droit de l’homme".
Il me semble qu'il y a assez d'arguments dans les trois points ci-dessus pour affirmer haut et clair que les droits de l'homme sont par définition liés à l'olympisme ; en ce sens, ceux qui esquivent la question des droits de l'homme et des JO en prônant une séparation entre le sport et la politique me semblent être d'une indulgence coupable à l'égard de Pékin.
- Ensuite, l'utilisation qui est faite du drapeau tibétain pour protester lors du passage de la flamme me semble tout aussi généreuse que problématique. Eu égard à son récent soulèvement, le Tibet est devenu le point focal des défenseurs des droits de l'homme et cristallise les critiques émises à l'encontre du régime chinois ; les défenseurs des droits de l'homme, en mal d'étendard universel, se sont tous ralliés sous la chatoyante bannière tibétaine. J'y vois un danger car tout comme le mieux est l'ennemi du bien, j'ai l'impression que la cause tibétaine se trouve instrumentalisée par des gens qui ne la maîtrisent pas forcément avec des conséquences potentiellement contre-productives.
N'oublions pas que la situation au Tibet n'est qu'un des multiples reproches adressés à la Chine : la crise au Darfour, le soutien à la junte birmane ou à Kim Jong-il, le sort des musulmans Ouïgours du Xinjiang, le Falun Gong, l'emprisonnement des dissidents comme Hu Jia et même dans une certaine mesure la surpêche ou la torture des animaux sont des problèmes tout aussi importants mais sur lesquels les manifestants contre les JO ne s'attardent que de manière partielle et inégale, sans doute par manque d'un symbole aussi photogénique que le drapeau tibétain - en ce sens le logo de RSF me paraît bien mieux adapté.
Cette concentration des reproches sur la crise tibétaine a deux conséquences néfastes. La première est la perte de lisibilité de la position du Tibet. Des membres (tibétains) de l'association "Students for a free Tibet" ont tenu un discours remarquable hier après-midi en rappelant que les tibétains - Dalaï Lama en tête - ne demandent pas l'indépendance, mais juste l'autonomie et le droit à la diversité culturelle : rester sous domination chinoise ne semble pas les déranger tant que leurs temples et monastères ne sont pas détruits, leurs écrits brûlés et qu'eux-mêmes ne se font pas tabasser. Le statut du Tibet en tant que nation n'a d'ailleurs jamais été clair, comme l'a rappelé Georges Frêche de manière assez comique.
La deuxième conséquence est interne à la Chine : la propagande du parti communiste a beau jeu de monter les chinois contre les tibétains en décrivant les manifestants sur le parcours de la flamme comme des "activistes tibétains". En ce sens nous leur facilitons le travail et tendons aux chinois le bâton pour que le Tibet se fasse battre. Cette fois c'est le message des manifestants et leur soutien aux droits de l'homme qui perd de sa lisibilité, et le Tibet risque d'en faire les frais lors de répressions toujours plus violentes et silencieuses.
- D'après ce que j'ai pu voir hier, les manifestants se trompent souvent de cible en insultant les supporters des JO qui n'y sont le plus souvent pour rien. Les chinois sont surpris par l'ampleur de la mobilisation contre les jeux et par les motifs de mécontentement des "occidentaux" : désinformation et propagande aidant, la plupart nient l'existence d'atteinte aux droits de l'homme, arguant que les chinois sont bien trop pacifiques pour être les brutes que l'on dénonce ; ils déclarent qu'ils sont parfaitement heureux quand on leur dit qu'ils sont oppressés, répondent "Tibet is free" aux "free Tibet" des manifestants et se sentent victimisés alors même que ces manifestations devraient être faites pour eux, pas contre eux. Encore une fois, éviter de faire du Tibet l'alpha et l'omega de la colère anti-chinoise et expliquer le sens des protestations ferait avancer bien des choses, et permettrait par exemple d'éviter que l'association des étudiants chinois en France n'envoie à SAS Sarkozy Ier une lettre hallucinante décrivant les médias français comme biaisés et propagandistes...
Voilà mon humble avis sur ce sujet difficile ; ça n'est pas la bible et je ne demande à personne de le partager, mais je regrette de ne pas voir plus souvent ce genre de sujets traités dans les médias qui restent trop souvent cantonnés (sans mauvais jeu de mot.) à la question du boycott de la cérémonie d'ouverture...
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lundi 7 avril 2008
C'est l'histoire d'un mec...
... qui, en rentrant chez lui pas très tôt, se dit "tiens, et si je prenais un raccourci en traversant la pelouse ?"
Et qui une fois au milieu de ladite pelouse se retrouve lâchement attaqué par une quinzaine de sprinklers qui sortent du sol en même temps et s'occupent de lui rafraîchir les idées bien comme il faut...
Et qui une fois au milieu de ladite pelouse se retrouve lâchement attaqué par une quinzaine de sprinklers qui sortent du sol en même temps et s'occupent de lui rafraîchir les idées bien comme il faut...
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jeudi 3 avril 2008
On the Road
La question me trotte dans la tête depuis notre retour de vacances, dimanche dernier : comment vais-je faire pour raconter en quelques phrases ce road-trip sauvage sans écrire un roman et saturer mon blog de photos ?
En effet, les aventures d'une caravane de 10 X ayant fait 2900 miles en une semaine à travers quatre Etats, de -80 à +3000 m en passant par une palanquée de parcs nationaux, ça pourrait se condenser en un bref "c'était génial" mais j'aurai la bonté infinie de vous détailler un peu plus la chose.
En attendant voici un petit aperçu de ces carnets de voyage à venir.
Qui ?
Ben, nous :
Où ?
Ben, là (oui, la taille de la boucle fait assez peur...) :
Comment ?
Ben, on n'allait pas laisser la Julmobile au garage !
Quoi ?
Ben, on n'était pas là pour jouer aux dominos. Donc principalement, la première chose qu'on nous a apprise à l'X :
Quatre ans plus tard, ça donne ça (sans commentaires...) :
La suite de nos aventures pour très bientôt !
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