samedi 15 décembre 2007

C'est parti...

Mon avion décolle dans moins de 4h, et je crois que vu mon état le vol va passer rapidement !
À très bientôt !

jeudi 13 décembre 2007

Merci les amis !

Bonjour à tous !

Un grand merci pour tous ces petits mots à l'occasion de mon anniversaire. On a fêté ça comme il se doit, et au passage merci aux Stanfordiens qui étaient là hier soir - parfois au péril de leurs finals
:-) - et qui m'ont rincé le gosier.

To be continued... in France !

mardi 11 décembre 2007

Un film qui vaut le coup !

Ca y est les finals sont terminés, je n'ai donc plus rien à faire de la semaine ! Ca me donne du temps pour vous parler d'un film que j'ai vu le jour de Thanksgiving et que je vous recommande au plus haut point. Et oui un des avantages des USA c'est de voir les films avant leur sortie européenne (et le revers de la médaille c'est le risque de ne rien comprendre au p***** d'accent texan...).

Donc à tous ceux qui me lisent depuis la France, réservez le 23 janvier prochain, date de sortie de
No Country for Old Men, le dernier film - que dis-je, le dernier chef-d'oeuvre ! - des frères Coen (mochement traduit par "non, ce pays n'est pas pour le vieil homme").

Il s'agit de l'adaptation du roman du même nom de Cormac Mc Carthy, sortie récemment aux Etats-Unis et qui faisait partie de la sélection officielle du festival de Cannes. Jetez tout d'abord un coup d'oeil aux bande-annonces (l'américaine et la française, toutes deux sous-titrées - qu'est ce que je ferais pas pour vous).
ATTENTION : ça n'est pas pour les enfants...









Le scénario est globalement le suivant : Llewellyn Moss, un bon vieux texan comme on les aime et vétéran de la guerre du Viet-Nam, se retrouve sur le lieu d'un gros deal d'héroïne qui a mal tourné. Il retrouve la cargaison et une malette pleine d'argent qu'il s'empresse de ramener chez lui. Seulement monsieur décide de faire son brave et retourne en pleine nuit sur les lieux pour soulager sa conscience en aidant un mexicain à l'agonie à qui il avait précédemment refusé de donner de l'eau. C'est là qu'Anton Chigurh, un tueur psychopate utilisant une sorte de fusil à bouteille d'air comprimé, lui met la mort aux trousses pour récupérer l'argent. Commence alors une course-poursuite entre ces deux personnages et le Sheriff du coin qui va tenter de protéger Moss.

Alors vous me direz, qu'est ce qui fait que ce film vaut le coup d'être vu ?

- les réalisateurs : les frères Coen n'en sont pas à leur coup d'essai et leur filmographie est déjà bien étoffée avec des comédies comme O'Brother, des films noirs comme The Man who wasn't there ou un mix des deux (The Big Lebowski ou Barton Fink, palme d'or à Cannes). Je ne connais pas assez bien l'intégralité de leur oeuvre pour pouvoir comparer, mais on sent un génie dans la réalisation et dans la photographie qui ne sont pas à la portée de caméra du premier venu.
Les 3 personnages principaux sont tour à tour chasseurs et chassés ce qui crée une ambiance complexe et captivante. Comme je l'ai lu dans certaines critiques le film insiste plus sur les forces à l'oeuvre chez ces types que sur qui va empocher le pactole, nous emmenant vers une fin ouverte et énigmatique (elle l'était d'autant plus pour moi que je n'y comprenais strictement rien !).
Bref, d'après les critiques c'est le meilleur film des frères Coen et il est en piste pour la course aux Oscars !

- les acteurs : Tommy Lee Jones est parfait dans son rôle de Sheriff un peu blasé. Josh Brolin, qui interprète Moss (et qui jouait dans Planet Terror, court-métrage qui avec
Deathproof constituait le Grindhouse de Rodriguez et Tarantino - CF plus bas), est également très bon. Mais la meilleure prestation est à mon goût celle de Javier Bardem qui campe un époustouflant psychopate serial-killer !

- l'ambiance en général :
ça m'a un peu rappelé l'atmosphère de certains films de Tarantino et l'analogie entre le tueur psychopate au machin à air comprimé et le personnage de Kurt Russel dans Deathproof qui tue compulsivement des demoiselles dans sa voiture de cascade m'a notamment frappée. Donc si comme moi vous êtes fan de Tarantino, de la psychologie de ses personnages et de sa violence esthétifiée, courez voir ce film !

dimanche 9 décembre 2007

Une pub qui vend du rêve...

On était hier soir dans un bar à Palo Alto avec Damien et Laëtitia, de passage depuis Cornell. Ils rediffusaient une compétition de rodéo (oui, dans tous les bars américains ya toujours un écran qui retransmet du basket, un autre du football, un autre du baseball, éventuellement du hockey, et d'autres trucs encore). Et lors d'une des innombrables coupures publicitaires on tombe sur cette pub pour les pick-ups Dodge qui envoie vraiment du gros gros FAT !! Les cow-boys à la fin, c'est vraiment trop... Enjoy !

samedi 8 décembre 2007

New Orleans, la "Big Easy"

Le temps passe et je n'ai toujours pas parlé de cette semaine géniale à New Orleans pour Tanksgiving break, alors comme en ce moment je suis un peu désoeuvré (CF post suivant...) je vais y consacrer quelques minutes.

Tout d'abord voilà un petit diaporama vidéo, à voir si ça n'est pas déjà fait ! Ca vous donnera une idée de ce à quoi ça ressemble.


Bon. Après, à quoi pense-t-on quand on parle de la Nouvelle-Orléans ?

Katrina
New Orleans est encore sévèrement marquée par le cyclone Katrina qui est passé dans le coin fin août 2005. En fait, la ville est en partie construite sous le niveau de la mer (les quartiers pauvres principalement) et un système de digues et de pompes (...) la protège. Les vagues énormes créées par Katrina sont venues s'écraser contre les digues qui ont cédé par endroit, ce qui a inondé certains quartiers. Par chance, les quartiers historiques comme le French quarter ou Garden district sont intacts (ben oui à l'époque ils étaient malins, ils construisaient au dessus du niveau des eaux...).
Notre auberge de jeunesse - très sympa d'ailleurs, je vous la recommande, ça s'appelle India House Backpackers Hostel - était dans un quartier qui a pris assez cher et on avait parfois l'impression qu'il y avait eu la guerre un jour plus tôt.

En fait, c'est surtout au niveau de la population que Katrina laisse encore des marques. D'un million d'habitants, on est passé à 300000 : plein de gens ont quitté la ville et de nombreux buildings/maisons sont aujourd'hui inoccupés. Du coup le tourisme s'est pris une grande claque, comme nous l'ont expliqué plusieurs personnes. La plus grosse crainte pèse sur les joueurs de jazz, car de nombreuses familles de musiciens depuis 7, 8, 9 générations ou plus ont dû déménager faute de public : du coup leurs enfants n'habitent plus New Orleans, ne vont plus dans les bars où on joue du jazz, et la tradition risque de s'arrêter. L'ambiance dans la ville s'en ressent et les multiples groupes de jazz qui jouaient dans les rues ont tout bonnement disparu.

La plus française des villes américaines ?
Le quartier français est à proprement parler espagnol, donc c'est pas vraiment ça : disons plutôt que c'est une ville clairement typée européenne.

À cause de l'urbanisme, pour commencer. On y trouve de vrais quartiers bien délimités, avec pour le quartier français une continuité des façades et une certaine harmonie architecturale : l'exact contraire d'un alignement de buildings sans cohérence et sans âme comme on le voit trop souvent dans les villes américaines. Cependant le style colonial, fier, majestueux voire impérieux avec ses imposants balcons aux décorations en fer forgé, alterne parfois avec le style créole, plus modeste, coloré et fantaisiste.

Côté urbanisme toujours, la place centrale (Jackson Square), symétrique et orientée vers le Mississippi, est aussi clairement européenne dans son organisation. Même le nom de la cathédrale, Saint-Louis, est français - nous sommes ici en terre protestante, donc oubliée la litanie des saints ! A ce titre, New Orleans fait une fois de plus figure d'exception.

Pour la cuisine, ensuite, qui est loin d'être aussi dégueulasse que dans le reste du pays. La cuisine locale est un mix entre traditions créoles et acadiennes (cajun en anglais - ces derniers ont été chassés du Canada et sont venus s'installer ici). Précisons aussi qu'un créole n'est pas quelqu'un des îles, mais un français né dans les colonies. Donc pour en revenir à la cuisine, ça donne des plats très épicés, souvent à base de fruits de mer, et c'est très bon. Ils ont aussi du bon café (la pause café a été inventée ici !), des pralines, des beignets, bref que des bonnes choses.
Seule exception : les boissons sont infâmes. Le hurricane, cocktail local à base de rhum, est d'autant plus inbuvable qu'on vous le sert dans des verres gargantuesques dont même un régiment de bédouins revenant d'un mois de désert ne viendrait pas à bout. Les frozen daiquiris n'échappent pas à la règle, quant à la bière locale, l'Abita, ben comment dire... c'est une bière américaine, ça suffit pour comprendre que c'est pas fameux !

La vie nocturne
Encore une exception au grand savoir-faire américain en la matière, puisque les bars ne ferment pas à 2h du mat, sont fumeurs et la plupart ne vérifient pas les cartes d'identité. Pour un peu on se croirait à la maison !
Alors comme tous touristes qui se respectent nous sommes allés traîner sur Bourbon Street dès le premier soir en quête de cette ambiance jazzy comme on la voit dans les films, et au lieu de ça on s'est retrouvés en plein Las Vegas ! Bourbon St est devenue tellement touristique que ce n'est plus qu'une enfilade
de bars à strip-teaseuses, de vendeurs de hot-dogs et de daiquiri shops aux enseignes fluo du plus bel effet. Au milieu de tout ça surnagent encore quelques bars avec des concerts, mais généralement pas du jazz.
Après discussion avec des locaux on s'est rendu compte que LA rue authentique de New Orleans, c'est Frenchmen Street, quelques centaines de mètres plus loin. Très peu de touristes, des concerts de qualité dans chacun des nombreux bars de cette rue. Le genre d'endroits où l'on peut voir Lionel Baptiste (une légende du jazz local) débarquer à l'improviste dans un bar en plein concert, attraper le micro et commencer à chanter tranquillement ! Cependant, comme je l'ai déjà écrit, la tradition a pris du plomb dans l'aile après Katrina et ça commence seulement à repartir.

Ci-dessous une petite vidéo du Rebirth Brass Band, LE groupe en vogue assez délirant, qui mélange joyeusement du jazz, de la soul, du funk voire du hip-hop par moments. Le résultat est assez unique en son genre mais vraiment excellent (admirez la transition "Stand by me" / "I'll be watching you" !)



Quoi d'autre ?
On pourrait rajouter plein de choses : par exemple que New Orleans est la ville d'Un tramway nommé désir, l'excellent film d'Elia Kazan (d'après la pièce de Tennessee Williams) avec Marlon Brando, et que depuis le tramway est toujours le même ! Que le côté sombre de New Orleans, c'est son taux de délinquance qui a longtemps été le plus haut de tout le pays (impossible de marcher hors du quartier français la nuit !) et sa pauvreté endémique, plaie ouverte et purulente des Etats-Unis si cruellement révélée par Katrina. Ou encore que New Orleans est la capitale du voodoo, cette "religion" importée du Bénin par les esclaves, avec tous ses grigris et son folklore. Et enfin que New Orleans est avant tout une ville du Sud et qu'on peut visiter pas mal d'anciennes plantations de canne à sucre le long du Mississippi, comme Oak Alley Plantation ci-dessous avec sa belle maison coloniale.


Le mot de la fin...
Quoi de mieux que sa devise pour résumer ce qu'est New Orleans ? Une ville complètement unique, libertine, artistique et insouciante, où le temps s'écoule lentement... bref, "laissez les bons temps rouler !"

Des nouvelles du front

Dernière semaine à Stanford avant de rentrer en France, je commence à compter les jours ! Mais cette dernière semaine ne sera pas la moins agitée du trimestre, tant s'en faut. Programme des festivités :

- ce week-end : pougnage de fou pour rattraper toutes ces révisions que j'aurais pu faire cette semaine mais que j'ai soigneusement évitées, préférant mouler sur facebook...

- lundi et mardi : partiels (enfin final exams comme on dit ici), un écrit lundi matin, un autre mardi matin et un oral mardi après-midi. L'occasion d'affirmer la suprématie de la formation française puisqu'ici une épreuve de 3h ça fait peur car c'est long, quant à l'oral ce sera le premier pour la plupart des américains. Et tac !

- mardi soir : fin des partiels, forcément ça s'arrose.

- mercredi : mon anniversaire ! Dîner avec des potes puis virée à San Francisco avec notamment une copine qui fêtera ses 21 ans le même jour (et ça aux USA, ça veut dire qu'on a enfin le droit de rentrer dans un bar, donc on va se faire la tournée des grands ducs !)

- jeudi : soirée chez des X2003 qui fêtent leur départ

- vendredi : soirée chez moi, nuit blanche, et samedi je me pose dans l'avion et je dors jusqu'à Frankfurt ou presque. Après ça changement d'avion, et let's go back to Paris !

[pour les X : on sera plusieurs à être au BB mardi 18 pour ce qui sera sans doute notre dernière soirée au Bôb (eh oui...), donc si vous êtes dans le coin n'hésitez pas]

Bécots

dimanche 2 décembre 2007

J'ai testé pour vous...

Je reviens de cette vaste entreprise de consommation du plus grand nombre possible d'assiettes/gobelets en carton et de couverts en plastique qu'est la bouffe de voisinage du dimanche soir.

L'occasion de découvrir une nouveauté qui ne manquera pas d'horrifier les normands : le cidre en poudre ! (oui vous avez bien lu).

Et sans grande surprise, c'est abominable.

Big Game !

Le Big Game, c'est le match de football américain qui a lieu une fois par an et qui oppose Stanford à une autre grande université de l'autre côté de la Baie qu'en temps normal je ne nommerais pas, ce que je vais quand même faire par souci de clarté : l'université en question, c'est Berkeley, ou "Cal". Ce match avait lieu hier après-midi au stade de Stanford : notons que cette journée était placée sous de bons auspices puisque le Stade Malherbe venait d'étriller le PSG au Parc des Princes.

Le
Big Game c'est plus qu'un match, c'est une institution ! C'est LE derby par excellence avec une ambiance digne d'OM-PSG, mais c'est aussi l'occasion, la semaine qui précède, de laisser s'exprimer son soutien pour Stanford et sa mauvaise foi envers Cal, l'ennemi héréditaire, la perfide albion de la baie de San Francisco : par exemple admirez ci-dessous le logo de Berkeley et le logo très bon esprit des T-Shirts de Stanford, qui veut dire un truc genre "Cal craint" ou "Cal sont des blaireaux".

Donc toute la semaine durant le campus arbore fièrement la couleur de Stanford, je veux parler de ce rouje vif et chatoyant contrairement au jône terne et sans relief de Berkeley. Des banderoles motivent les troupes un peu partout et un stand avec compte à rebours fait monter la pression. Même la Hoover Tower ou l'eau des fontaines sont colorées pour l'occasion - notez l'ours, mascotte de Cal, empalé sur la fontaine.


Début du match à 16h : pas question pour nous-autres frenchies de rater ça, il faut absolument qu'on fasse la nique à nos collègues de Berkeley et de toute façon c'est pas comme si on avait des partiels dans 10 jours. Dans les tribunes l'ambiance est bouillante et les joueurs de Berkeley sont accueillis comme il se doit !






1er quart-temps : Stanford ouvre rapidement la marque avec un superbe
touchdown qui faisait suite à une non moins superbe interception. La transformation suit (CF vidéo) : 7-0 pour nous, ça démarre fort ! Mais il en faut plus pour effrayer les Golden Bears qui reviennent à 7 partout peu de temps après.



2e quart-temps : pas passionnant, un drop de chaque côté et le compteur à 10 partout à la mi-temps. L'occasion d'admirer le "video game show" de la fanfare de Berkeley qui envoie du gros steak de bison, ce qui me donne des idées de gag pour le défilé du 14 juillet ! (vidéo ci-dessous, tournée lors d'un autre match, mais ils ont fait la même choré).



Forcément à côté, la
Stanford Band a un petit air, comment dire... plus primitif !



Reprise des hostilités avec le 3e quarter durant lequel les
Cardinals (joueurs de Stanford) inscrivent un deuxième touchdown : 17-10. Le coup de grâce arrive au quatrième quart-temps avec un drop qui nous amène à 20-10 ! Berkeley presse mais n'enchaîne que les fautes, jusqu'à ce drop venu de nulle part (enfin si, de la ligne de 20 yards) qui les remet à un touchdown d'écart avec nous : le stress est à son comble, nos visiteurs font manifestement de l'antijeu en enchaînant tous leurs temps morts dans les deux dernières minutes, mais le type qui gère le compteur le leur rend bien en leur grugeant au moins 45 secondes. Le match se termine sur ce score de 20-13 et sur la première victoire de Stanford depuis 5 ans ! Ca mérite bien un petit envahissement du stade malgré les gentils conseils prodigués par les écrans géants ; quand à Berkeley, ben ma foi, ça leur fait la guiche.


Environmental Facts #4 - La gazette du 2 décembre

Il y a pile-poil 203 ans Napoléon, vénérable créateur du statut militaire de l'école Polytechnique était sacré empereur. Mais rien à voir avec ce qui va suivre : sans transition donc, voilà quelques petits trucs glanés ici ou là.
  • J'en tiens un !
Ca y est, j'ai enfin rencontré quelqu'un qui était fier de ne pas croire au changement climatique. Vous me direz, ça arrive, et ici plutôt qu'ailleurs. Oui mais voilà, ce type est le directeur de l'investissement en énergies renouvelables de la banque JP Morgan, et il y croit dur comme fer aux cleantechs ! Alors pour quoi faire, si ça n'a pas d'objectif environnemental ? "Je suis peut-être le plus con de cette pièce, nous a-t-il expliqué (c'était le seul à ne pas avoir fait Stanford - que d'humour) mais c'est moi qui me suis fait le plus de thunes, car le seul marché avec une croissance de plus de 30% et des perspectives encore plus alléchantes, c'est celui des cleantechs".
Eh oui, les américains se moquent peut-être de l'environnement, mais ils ont une religion, c'est l'argent et l'innovation. Et leur mérite est d'avoir enfin compris que les technologies propres sont plus que rentables : ce sont de vraies mines d'or ! Du coup ils investissent massivement dans les
cleantechs ($2.4 milliards en 2006 et des centaines de start-ups créées), c'est-à-dire exactement pas comme nous (quelques dizaines de millions d'euros au 1er semestre 2007, et seulement 6 sociétés financées dans le domaine des énergies renouvelables).
Résultat : kicéki va
(une fois de plus) se faire enfler dans 3 ou 4 ans quand les investissements américains auront porté leurs fruits ? Ben c'est Bibi, bien-sûr. Cocorico !
  • Encore de l'eau - ou pas
Les Etats-Unis connaissent la pire sécheresse depuis plus d'un siècle : le Colorado est presque à sec, la Californie du sud est rationnée (enfin, les lecteurs fidèles depuis le début savent comment, d'ailleurs Le Monde y a consacré un article la semaine dernière), et fait rarissime le sud-est du pays est touché. Mais il faut savoir qu'ici l'eau est gratuite (!) - les agriculteurs sont même subventionnés pour en utiliser le plus possible - et je vous laisse deviner ce qui se passe quand on évoque l'idée de faire payer les consommateurs pour les inciter à moins gaspiller...
  • Pas faux
"Trying to control congestion by building new highways is like trying to control obesity by loosening your belt" (James Corless). Je traduis, au cas où : "essayer de contrôler la congestion du traffic en construisant de nouvelles routes, c'est comme essayer de contrôler l'obésité en relachant sa ceinture"...
Quelques faits qui font sourire sur les bagnoles : une surface équivalente à celle de l'état de Géorgie est recouverte par les infrastructures routières ; le parc automobile est composé à plus 50% de
pick-ups et de SUVs (sorte de 4x4 de sport), et la consommation moyenne est de 12L au 100. Le lobby automobile est tellement puissant que les autorités n'ont pas pu durcir les normes de consommations depuis plus de 25 ans ! Mais ne leur parlez surtout pas de routes à péages, de taxes sur l'essence ou de transports en commun (seulement 4% des déplacements)...
  • Mais quand même
Tout n'est pas tout noir : en Californie, on utilise pas mal de véhicules hybrides (merci Schwarzy !) J'ai conduit la semaine dernière la Prius hybride qui a un grand succès ici : à basse vitesse c'est le moteur électrique qui tourne, aux vitesses plus élevées le moteur à essence prend le relais et un écran vous indique ce qui se passe sous le capot. Quand on freine l'énergie est récupérée pour recharger les batteries, de même que quand on roule à vitesse stabilisée. C'est assez marrant de jouer sur la transition électrique/essence, enfin moi ça m'amuse vachement. Seul problème : c'est encore cher (celle que j'ai essayée coûte $30000).
Côté véhicules électriques, on n'en entend plus trop parler depuis un bout de temps. Une boîte fondée par des anciens de Stanford, Tesla Motors, a exhumé le concept et a sorti une bête de course, la
Roadster, qui passe de 0 à 100 en 4 secondes - moins qu'une Porsche 911 ! - et peut rouler près de 300 bornes sans être rechargée grâce aux batteries les plus efficaces du monde. Admirez l'engin, un beau joujou qui pourra devenir le votre si vous êtes prêt à cracher la modique somme de $90000. Et à ce prix-là on n'a même pas eu le droit de l'essayer.


vendredi 30 novembre 2007

Hallucinant...

Ce soir nous étions dans un bar (le B4twelve sur Emerson Street à Palo Alto, pour ne pas le nommer). Je discutais tranquillement avec Damien quand je sens quelqu'un me pousser sur l'épaule : je regarde ce qui se passe, c'était juste un videur en train de foutre un mec dehors (apparemment, ce mec essayait de faire de la merde avec la caisse). 5 secondes plus tard le videur revient, me chope par les bras et me jette dehors sans autre forme de procès. Tous mes potes sortent pour l'engueuler - puisque je ne faisais rien d'autre que d'écouter Damien parler - et forcément je demande ce qui se passe et ce qui me vaut ce vidage manu militari : en guise de réponse le videur sort son taser - vous savez, cette arme de neutralistion électrique qui a déjà tué plusieurs personnes. Voyant ça on se casse, et je ne manque pas de traiter le videur de tous les noms d'oiseau possibles en français.
Conclusion : 1h plus tard, j'ai toujours mal à l'avant-bras.
Conclusion bis : les américains sont encore plus des cow-boys que les français...

lundi 19 novembre 2007

Le plus grand mystère de l'histoire de la chanson française

C'est hallucinant ça.

Je me souviens, déjà en Bolivie, au coeur du fin fond du milieu de nulle part
- je veux parler de cette vaste étendue désertique appelée Sud Lipez, à des centaines de bornes de la moindre ville, une chanson française qui monte à nos oreilles : "Voyage, voyage" de Desireless. Bon. Que le dernier Bob Sinclar ne soit pas encore arrivé là, je veux bien comprendre. Donc passons.

Cet après-midi je rentre dans un magasin Abercrombie
(une marque de fringues très à la mode ici) sur Market Street à San Francisco, et là qu'est-ce que j'entends ? "Voyage, voyage" version techno. Dans une des villes les plus fasion des Etats-Unis ! Je me sens blémir.

J'ai du mal à comprendre comment une chanson aussi pourrie a réussi à devenir l'ambassadrice de la musique française à l'étranger. Faudra vraiment qu'on m'explique un jour !

Vacances !!

Eh oui cette semaine nous goûtons à un repos bien mérité pour la semaine de Thanksgiving. On n'a d'ailleurs pas manqué de fêter ça dignement vendredi soir (pas vrai Stan ?)

Je pars à la Nouvelle-Orléans mardi matin où je retrouve Jérôme Crest, actuellement au MIT. Je rentrerai lundi soir assez tard donc sans doute pas de nouvelles d'ici là, sauf si je trouve un cybercafé et du temps pour vous raconter ma vie !

A+

jeudi 15 novembre 2007

Go Barack !

Après la campagne électorale française on remet ça aux Etats-Unis, puisque les américains éliront leur président dans un peu moins d'un an. Ce soir Barack Obama, candidat à l'investiture du parti Démocrate ("gauche"), tenait un meeting à San Francisco et j'y fus !

Petit rappel : Obama est Sénateur de l'Illinois (l'Etat de Chicago), il est très jeune (46 ans) et il serait le premier président noir s'il était élu. Chez les démocrates, il est toujours devancé d'une courte tête par Hillary Clinton. Les élections primaires commenceront début janvier, mais elles n'ont pas lieu dans tous les Etats le même jour ! Du coup il est habituel que les premiers Etats à voter (Iowa et New Hampshire) "déterminent" le résultat final en influençant les autres.

Passons au récit de cette belle soirée.

On découvre en arrivant la queue monstre qui part du
Civic Auditorium et qui serpente sur plus de 3 blocs en s'enroulant autour de certains bâtiments. L'occasion d'user du savoir-faire français en la matière avec Olivier, le 2003 avec qui j'étais : le temps de s'incruster dans la queue à quelques mètres de l'entrée, et 20 minutes plus tard nous voilà dans la place. Après une assez longue attente, "Dieu" fait enfin irruption devant une salle comble (6000 personnes) et une foule chauffée à blanc.

Visage rayonnant, grand sourire et look décontracté - pas de cravate évidemment : Barack Obama, en chair et en os, possède un charisme extraordinaire ! Il commence par quelques blagues - première rupture avec les meetings français et n'hésite pas à plaisanter sur sa lointaine parenté avec l'actuel vice-président Dick Cheney (vous savez, celui qui vous a fait croire que l'Irak possédait des armes de destruction massive) ou sur sa couleur de peau (in every family there's a black sheep !)

Autre différence par rapport aux meetings français : on ne voit pas un candidat figé s'accrochant fébrilement à son pupitre en lisant son discours, mais un show-man seul sur un proscenium, parlant sans notes, ponctuant son discours de blagues ou de catch-phrases qui mettent systématiquement la foule en délire. Debout pas très loin de la scène avec le "kop" de Stanford, j'ai l'impression d'assister à un concert de Patrick Bruel quand j'entends crier les filles autour de moi.

Encore une différence : un speech court, pas technique et redoutablement efficace. Quelques idées-force, pas de blabla inutile. Exemples : "on ne va pas se demander comment gagner mais pourquoi gagner" (allusion à peine masquée à Hillary Clinton, plus porteuse d'une ambition que d'un projet) ; "si je suis élu président je mettrai fin à la guerre en Irak en 16 mois, je fermerai Guantanamo, je terminerai la lutte inachevée contre Al-Qaeda, j'investirai dans l'éducation et la sécurité sociale, je prendrai la tête de la lutte contre le réchauffement climatique". "Je serai le président des Etats-Unis, pas des Etats bleus plus que des rouges, encore moins des lobbies".

La guerre en Irak, clé de voûte de cette élection présidentielle ; l'éducation et la santé, véritables pierres angulaires. C'est sûr que les deux mandats catastrophiques de Bush sont comme du pain béni pour les démocrates qui n'ont qu'à se baisser pour ramasser les fruits - pourris - de la politique néo-conservatrice. Et venant de la bouche d'Obama tout paraît tellement facile, évident : pas ces querelles récurrentes ni ces débats aussi stériles qu'ennuyeux comme en France...


Une approche complètement différente de la nôtre, donc. Les meetings sont des
one man shows. Enormément de monde, spécialement les jeunes, s'investissent dans les partis politiques. Un style simple, direct et tout à la fois grave et léger. Je ne sais pas si c'est mieux ou moins bien que chez nous, c'est juste très différent.

Et le meilleur pour la fin : après de longs applaudissements Barack descend de scène et se dirige vers le public pour serrer quelques paluches. Il s'approche de moi, il faut que je trouve un truc pour me faire remarquer : je hurle FRANCE STANDS WITH YOU, SIR !!!, il me regarde en rigolant et me fait une chaleureuse poignée de mains qui dure quelques secondes : le petit bonus pas prévu mais qui fait toujours plaisir !

mercredi 14 novembre 2007

Contrastes...


WANTED


(non je déconne, on s'en passe très bien !)

Eh oui, alors que nos petits camarades de la côte Est sont presque sous la neige et qu'en France les malheureux grévistes sont contraints de manifester par des températures polaires, ici c'est au moins la canicule ; ce midi certains ressentaient même le besoin pressant d'aller se rafraîchir dans la fontaine de White Plaza.



Cultural Facts #6 - Comment les américains se simplifient la vie

Aujourd'hui un article pas intéressant du tout mais que j'ai envie de faire depuis longtemps - et qui me fait bien marrer. Je m'explique : j'ignore si l'américain moyen est plus fainéant que l'européen, en tout cas il consomme plus d'énergie et c'est sans doute à cause de cette accumulation de conneries censées "simplifier" la vie de tous les jours. Petite revue de tous ces trucs supposément utiles qu'on ne trouve pas chez nous mais dont on se passe néanmoins très bien (photos à l'appui pour vous prouver que je n'invente rien).

Tout d'abord, quoi de plus désagréable que de boucher l'évier avec des grains de maïs, des bouts de salade ou d'oignon ou encore des pâtes ? Mais comme enlever tous ces trucs à la main c'est trop écoeurant, ils ont trouvé la solution : un mixer à la place du siphon, et le tour est joué ! Du coup on trouve un énorme robot sous chaque évier. Pas très ergnonomique, mais bon aux grands maux les grands remèdes (vous me direz, la plupart ont trouvé une solution encore plus radicale : ils ne cuisinent pas...).


Après la cuisine on fait parfois le ménage. Mais tremper la serpillère dans un seau d'eau saumâtre puis l'essorer de ses propres mains, avouez que c'est vraiment dégoûtant. Pour éviter cette corvée, la serpillère automatique
Swiffer utilise une lingette à usage unique (ça ne fait qu'un déchet de plus) et un vaporisateur à piles de produit nettoyant. On appuie sur un bouton, et pschiit le produit sort ! Ca lave nettement moins bien, mais au moins on garde ses petites mains bien au sec. Admirez la bête, je vous ai même ouvert le capot.


Ensuite on peut être amené à aller aux toilettes. La porte qui s'ouvre presque automatiquement lorsqu'on appuie sur la clanche vous évitera bien-sûr de vous fatiguer inutilement (on n'en trouve pas qu'aux toilettes, d'ailleurs).



Après s'être lavé les mains, ce serait vraiment embêtant d'avoir à tirer soi-même sur le rouleau de serviette en papier. Fort heureusement, on a inventé le distributeur qui s'active automatiquement quand on passe ses mains devant : et hop, 110V pour dérouler du sopalin ! Avouez que c'est tout de même plus pratique...



Dans le genre embêtant, le maillot de bain mouillé à mettre dans son sac à dos après la séance de natation, c'est vraiment désagréable. La solution : cette essoreuse à maillots judicieusement placée dans les vestiaires de la piscine qui vous permettra de rentrer chez vous avec un maillot presque prêt à ranger. Rusé, non ?


Et après cette journée éreintante, il serait malvenu de se faire une tendinite au poignet en se brossant les dents ; là encore pas de problèmes, l'omniprésente brosse à dents électrique est là pour vous mettre à l'abri de ce genres de risques !


Elle est pas belle, la vie ?

samedi 10 novembre 2007

Un samedi plein d'énergie

Aujourd'hui j'ai visité :

- une centrale nucléaire en démantèlement car elle a eu des problèmes (construite par Babcock, spéciale dédicace à Quentin...)
- une centrale photovoltaïque juste à côté - eh oui la Californie est championne des énergies renouvelables


- une voiture qui fonctionne à l'hydrogène
- un champ de 90 éoliennes qu'on voyait à peine à cause de la pluie - ça n'arrive jamais, sauf aujourd'hui.

Et c'était trop fun.

mercredi 7 novembre 2007

Cultural Facts #5 - Qui veut des oeufs ?

Ce midi j'étais tranquillement en train de manger des sushis - dehors au soleil, évidemment - tout en feuilletant le Stanford Daily, le quotidien de Stanford, quand à la dernière page une énorme publicité retient mon attention :
We are looking for a special egg donor.
COMPENSATION $100,000

Forcément au début je ne comprends pas trop qui peut vouloir acheter des oeufs pour 100 000 dollars, mais je me souviens rapidement que
egg veut aussi dire ovocyte en anglais. J'avais donc devant mes yeux incrédules une annonce passée par une agence non pas matrimoniale mais spécialisée dans la mise en relation de donneurs et de demandeurs d'ovocytes ou de spermatozoïdes. Et ils précisaient même que cette annonce était passée au nom d'un client particulier qui cherchait un profil de donneuse bien défini.

Si on lit entre les lignes, ça veut dire qu'un couple voulait un ovocyte d'une fille jeune et un peu moins bête que la moyenne, et que dans ce cas-là pourquoi s'embêter : il n'y a qu'à aller le chercher là où il est ! L'agence a un site web que je suis allé consulter, et je dois dire que c'est édifiant. Mesdames, mesdemoiselles, si vous voulez devenir donneuses, on vous interrogera sur votre physique, votre santé (yeux, dents, interventions chirurgicales, menstruations, contraception, grossesses, fausses couches, avortements...), religion, orientation sexuelle, QI, parcours scolaire et notes obtenues, ainsi que sur l'apparence physique et l'éducation de vos frères et soeurs, parents et grand-parents. Eh oui Sarko l'a dit, c'est génétique !

Comme si la conception d'un enfant, fut-elle artificielle, pouvait se résumer à cocher quelques cases dans un formulaire ou attribuer une valeur à certains paramètres. À ceux qui y croient malgré tout, je rappellerai que Beethoven était sourd, issu d'un père alcoolique, d'une mère dépressive, et qu'il faisait partie d'une fratrie de 7 dont 4 sont morts en bas âge.

Il y a des fois, on est content - pour ne pas dire fier - d'être français...

mardi 6 novembre 2007

Sonoma Valley

Que savent faire les californiens, à part du surf ou de la muscu ? Réponse : du pinard ! Eh oui, la Californie est la plus grosse région productrice de vin des Etats-Unis (4e mondiale) et certains sont très réputés, même si nous-autres gaulois ça nous écorche un peu de dire ça. Deux grandes régions productrices sont situées au nord de San Francisco, la Napa Valley et la Sonoma Valley. La première est devenue assez huppée et inabordable pour de petits budgets, mais on peut encore déguster des vins pour pas cher dans la deuxième - qui est celle où la vigne a originellement été introduite. Dimanche j'avais loué une voiture pour une poignée de dollars, direction donc la Sonoma Valley en compagnie de mon alcoolique Steph.


On doit la présence de vigne ici à l'action très inspirée d'un missionnaire Franciscain arrivé là depuis le Mexique vers 1775 (paraît-il qu'à la base c'était pour faire du vin de messe, moi je veux bien...) D'ailleurs pendant la prohibition (1920-1935) les seules productions autorisées étaient celles destinées au culte et aux usages thérapeutiques et comme on nous l'expliquera dans une des wineries, jamais l'Amérique ne compta autant de malades et de fous de la messe !


Les paysages sont très jolis mais n'ont rien à voir avec les vignobles français genre Bordeaux ou Val de Loire : on est presque en moyenne montagne, et la variété des climats permet apparemment de cultiver de multiples cépages en obtenant des arômes très différents.


En parlant de cépages, on cultive majoritairement du Chardonnay pour le blanc et du Cabernet-Sauvignon pour le rouge, ainsi qu'un cépage local pas mauvais appelé Zinfandel. Ici c'est un peu comme ce que j'avais vu en Argentine : on fait très peu d'assemblages, les vins sont principalement vendus par cépages - c'est le Cabernet-Sauvignon qui fait la renommée du coin. Au total on aura visité 4 domaines où à chaque fois la
French Touch a fait des ravages ! Ils adorent tous la France donc à chaque fois on sympathisait, ils nous payaient des coups, bref c'était très sympa. Niveau qualité on a vu (et bu) de tout, du mauvais Muscat à 2€ chez Monoprix à un excellent Cabernet-Sauvignon, mais en moyenne c'était quand même pas vilain !


Oui vous vous demandez peut-être ce que vient faire ici la photo de ce "château" d'un kitsch achevé : c'est juste pour vous rappeler qu'on est quand même aux States et que donc forcément ça fait parfois un peu "Disneyland du vin", avec des domaines qu'aimeraient bien avoir l'air mais qu'on pas l'air du tout, comme dirait Brel. Encore une fois c'est un peu comme en Argentine, la tradition n'est pas là, donc ils en importent ce qui les arrangent (les fûts de chêne français, le "prestige" même si comme ici c'est parfois en toc massif) et pour le reste ils s'en foutent pas mal : ça ne les dérangera pas de perpétrer des sacrilèges, comme servir du rouge puis du blanc dans le même verre !

Enfin ne faisons pas nos français arrogants et snobinards, c'était quand même une super bonne journée. Pourvu que ça dure !

dimanche 4 novembre 2007

American Dream...

Ca doit ressembler à quelque-chose comme ça - notez l'harmonie des proportions entre le pick-up et l'habitation !

samedi 3 novembre 2007

Pourquoi j'adore San Francisco

Pour ses maisons victoriennes...

Elles y sont pour beaucoup dans le charme irrésistible de San Francisco : les
Painted Ladies, ces maisons en bois multicolores de la fin du XIXe Siècle. Individuelles ou jumelées, à toit pointu ou plat, sobres ou raffinées, classiques ou exubérantes, elles alignent dans presque toutes les rues leurs façades à 2 étages et leurs Bow-windows. Certains quartiers sont mieux dotés que d'autres - Haight-Ashbury par exemple, dont je vous avais déjà parlé.











La vue suivante est une des plues connues de San Francisco (je l'avais déjà mise dans un autre article), il s'agit des
Six Sisters d'Alamo Square construites entre 1892 et 1896 :


Pour ses rues en pente...


Ca c'est LA caractéristique de San Francisco : ça monte raide et ça descend tout autant, j'y ai d'ailleurs laissé mes freins de vélo samedi !







Pour son Cable-Car...


Avec le Golden Gate Bridge, c'est sans doute l'image d'Epinal de San Francisco. Il s'agit d'une sorte de funiculaire qui se déplace sur des rails (français, soit dit en passant) grâce à une pince débrayable qui s'accroche à un câble métallique courant sous la chaussée. À la belle époque c'était vraiment utilisé comme moyen de locomotion, mais aujourd'hui c'est comme la Tour Eiffel quand tu vis à Paris : les gens viennent du monde entier pour la voir, mais tu n'y es jamais monté...





Pour Lombard Street... et pour la vue qu'on a d'en-haut

Encore une belle curiosité touristique, cette partie en zigzag de Lombard Street recouverte de briques rouges et d'orthensias. Marrant à prendre à fond en vélo pour se faire pourrir par les voitures.
Excusez la piètre qualité de la photo, mais j'étais en total contre-jour !

Quand à la vue qu'offre cette rue, c'est pas mal :


L'espèce de gros phallus que l'on voit planté sur
Telegraph Hill s'appelle - ça ne s'invente pas ! - Coit Tower, du nom de Lilie Hitchcock Coit qui l'a fait construire. Quand on à le courage de s'y rendre, on peut prendre l'ascenseur et d'en haut on a un superbe panorama :





Bref, plus j'y vais et plus je deviens un fan inconditionnel de cette ville ! Promis dans le prochain article je vous parlerai plus de la vie de San Francisco que de son esthétique, mais chaque chose en son temps, d'ailleurs ça me fait penser que j'ai un homework à terminer pour demain...