jeudi 28 août 2008

Cocorico !

La France n'a pas été si nulle que ça aux JO. La lutte a été serrée, mais le tableau des médailles est sans appel : certes nous nous sommes bien fait avoir par Perfide Albion, mais les bleus peuvent se targuer de devancer d'une courte médaille d'or un adversaire de marque en la personne de... Stanford !

Eh oui, les athlètes de notre chère université ont battu le record de médailles obtenues ; en tout 24 athlètes ont été décorés (je ne compte qu'une médaille par sport d'équipe). Ca fait quand même peur de se rendre compte que Stanford et la France jouent dans la même cour...



STANFORD FRANCE
Or 6 7
Argent 6 16
Bronze 3 17

Et pour la petite histoire le précédent record de Stanford datait des JO de 1924... à Paris !

mercredi 27 août 2008

Bonne pioche

Que ceux qui ne manqueront pas de me signaler que je blogue depuis le labo au lieu de coder mon programme Matlab soient rassurés : c'est pour la bonne cause.

Grâce au site de mister Boutemy, mon prof de maths de spé dont j'apprécie toujours les commentaires sur ces pages, j'ai découvert un blog superbe : celui d'Yves Paccalet, un normalien, écrivain, philosophe et écologiste - bref des trucs qu'il me plaîrait de faire dans une deuxième vie.

Ses billets sont emprunts de raison et d'érudition, le tout dans un style élégant. Et je suis d'accord avec lui sur toute la ligne - mis à part peut-être son soixante-huitardisme assumé.

Bref n'hésitez pas à y aller faire un tour, puisqu'il expose bien mieux que je ne saurais le faire la plupart des pensées qui m'agitent.

mardi 26 août 2008

Radiohead !

Ca y est, je les ai enfin vus en concert ! Il faut dire que pour une fois je m'y étais pris en avance (plus d'un mois, c'est vous dire). Vendredi dernier Olivier et moi sommes donc allés à la première édition d'Outside Lands, un festival à la prog impressionnante genre Vieilles Charrues/Eurockéennes/Rock en Seine organisé dans le mythique Golden Gate Park de San Francisco.


On commence donc par un concert de Steel Pulse, un groupe de reggae que j'ai découvert par hasard il y a 2 ans. Puis on se dirige vers la scène où joue le jeune groupe "Cold War Kids" dont la prestation à la Route du Rock 15 jours plus tôt a visiblement été très appréciée. Concert intéressant, mais son abominable. On revient sur la grande scène pour Manu Chao et la Radio Bemba qui mettent une ambiance de folie dans le public ! Et là où je le respecte, c'est pour son côté provoc : "I'm sorry, but I have to dedicate the following song to the greatest terrorist of the universe, the unique, president of the United States, Geoge Bush !". Pas très apprécié, mais au moins c'est dit.

On fait l'impasse sur Beck afin de garder nos bonnes places pour le dernier concert de la soirée - et pas des moindres : Radiohead. Juste fabuleux. Un jeu scénique de folie malgré quelques petits problèmes techniques que même au Point Gamma on n'a pas eu les mêmes (2 coupures de courant, ça fait désordre...). Malheureusement pas assez de connivence avec le public, mais c'était tellement magique qu'on ne leur en tiendra pas rigueur.


J'arrête là, voici une petite vidéo filmée et (mal) montée par mes soins - mon logiciel sous Linux est assez merdique - ah oui, je viens de passer à Linux. Bref, voici le bébé, à regarder religieusement.




La meilleure façon de marcher...

... c'est sans doute de venir en Californie ! En effet hors de question de ne pas profiter de l'été pour aller visiter les grands parcs nationaux parsemés dans le Golden State, ce qui explique notre relative assiduité à la marche à pied.

C'est le Sequoia National Park qui a ouvert le bal il y a 3 semaines pour un week-end vraiment à l'arrache. Partis samedi matin, arrivés vers 16h, on attrape au vol un permis de camping sauvage (oui vous avez bien lu, ils n'ont pas peur de l'oxymore) et nous voilà partis pour une petite randonnée au milieu de nulle part. Nous arrivons à la nuit tombée à l'endroit du bivouac où une petite baignade à l'arrivée suivie d'un sympathique feu de camp feront passer la soirée avant une nuit sous la tente pour Olivier, Damien et Louimama, sous une bâche pour Vincent et dans mon hamac ramené du Mexique pour moi. On y dort très bien, soit dit en passant.


Chemin inverse le lendemain pour revenir à la voiture avant d'aller dire bonjour aux mastodontes du parc, les Général Sherman et consorts. L'endroit a bien changé depuis avril (date de ma première visite enneigée) et on s'y perd beaucoup moins !
Au final 12h de route pour 7h de marche, pas très rentable vu comme ça mais néanmoins valable.

Quinze jours plus tard (le week-end dernier, donc), direction Yosemite que je m'apprête à visiter pour la troisième fois - on ne donnera pas les noms de ceux qui ont réussi à passer un an ici sans y mettre les pieds, n'est-ce pas ? Après un vendredi soir sous la tente pour les autres (enfin, une deuxième tente achetée en route puisqu'on a évidemment pris soin de laisser l'autre à Stanford) et toujours dans mon hamac pour moi, nous attaquons d'emblée par un petit Half Dome le samedi matin. La vue a quelque peu changé - moins d'eau dans les cascades, moins de neige et plus de brouillard - mais compense toujours largement les litres de sueur abandonnés en chemin. Je craignais de voir un paysage dénaturé par les récents incendies, mais finalement la vallée même de Yosemite (l'endroit le plus touristique du parc, qui lui est beaucoup plus grand) a été épargnée. Un petit avant/après valant mieux que de longs discours, je vous laisse vous rendre compte par vous-mêmes qu'ils ont bel et bien fermé les robinets :

1500m de dénivelé pour 4h d'ascension, c'est 1h de plus qu'en mai avec Steph mais ça n'empêche pas d'avoir les jambes qui tirent en arrivant. On subit pas mal, et même si je n'en ai pas trop l'air avec mon beau bôb Veolia (merci JC !) au moment de la photo je n'en menais pas large...



La petite pause baignade à Emerald Pool en redescendant nous nous donnera envie de recommencer le lendemain à Mirror Lake - sauf que les vélléités de baignade seront vite remisées à la vue du lac asséché.
Tant pis, nous poursuivons ce dimanche par une petite virée vers Glacier Point, un sommet offrant un superbe point de vue sur la vallée qui pourrait faire l'occasion d'une très jolie rando (+1000m de dénivelé) mais qui a la particularité d'être accessible par la route. Et effectivement, comme dirait Coluche, c'est beau. Même très beau, à tel point qu'on s'est un peu attardé sur place avant de reprendre la route vers le couchant pour être à l'heure au boulot lundi matin.


J'ai quand même eu le temps de tester un petit mode sympa de mon appareil ; j'ai un peu fait le montage comme un sale, mais ça donne ça :



Les prochaines destinations sont encore inconnues, mais je suis preneur de toutes vos suggestions - sachant que les plus débiles seront sans doute les plus rapidement entreprises...


mercredi 13 août 2008

L'objet du siècle

Un ingénieur, la plupart du temps c'est ingénieux. Alors mettez-en quatre ou cinq ensemble et ils seront capables d'avoir tout plein d'idées, des plus stupides aux plus brillantes. C'est évidemment de cette deuxième catégorie dont je veux vous parler en évoquant notre dernière création maison, le KEGERATOR...

Une explication s'impose : la bière ici est absolument dégueulasse, mis à part la Coors et la Red Stripe qui ne sont juste pas fameuses. Par ailleurs grâce à Justine, la coloc de Julie qui marche au bioéthanol, nous avons découvert voilà quelques mois la Devil's Canyon Brewery, une micro-brasserie qui organise des soirées le dernier vendredi de chaque mois avec concerts et bonne bière pas cher. Et comme ladite brasserie vend sa production en fûts, notre nouveau fournisseur de houblon fermenté était tout trouvé ! Malheureusement les fûts ont la fâcheuse manie de ne pas se laisser boire au goulot, et il nous a fallu faire preuve d'une imagination débordante pour trouver une solution à la hauteur de l'enjeu.

La solution en question : prenez un frigo, mettez le fût et la bouteille de CO2 dedans, percez un trou sur le dessus pour mettre un robinet, et le tour est joué. Sauf que quand Damien a commencé à désosser le bouzin pour y insérer l'indispensable drip tray (l'évier miniature pour éviter d'en mettre partout), un bruit évoquant bizarrement une petite fuite de fréon s'est fait entendre. Une tentative de sauvetage à grand coup de chalumeau (merci mon labo !) n'a rien donné, et c'était la mort de notre premier kegerator.


Le moral des troupes était pire que celui de Manaudou après la finale du 100m dos, mais heureusement Craigslist (le site de petites annonces par lequel on a trouvé la Julmobile) était là pour nous dégoter un frigo classe et flambant neuf à $10. Quelques heures plus tard l'animal était rapatrié et attaqué à grands coups de scalpel et de perceuse (re-merci mon labo !).


Robinet et drip-tray posés, on aurait pu s'arrêter là. Manque de chance j'ai absolument tenu à transformer une ligne sobre et épurée digne de Philippe Starck en vulgaire tireuse à bière de bistrot de sous-préfecture en lui adjoignant les fabuleux morceaux de tringle à rideau visibles sur la photo suivante. On aime ou on n'aime pas, toujours est-il que l'engin trône fièrement dans le salon et que les prochains à nous visiter auront droit à un demi bien frais !


Et si l'envie vous prend de suivre en détail l'aventure "Kegerator", dirigez-vous en vitesse vers l'excellent blog de Louis-Marie !

lundi 11 août 2008

Wall-E ou l'optimisme

On pourrait écrire des centaines de pages sur le dernier Disney-Pixar, à voir de toute urgence si ça n'est pas déjà fait, d'abord parce que c'est fantastique, et ensuite pour ne pas me laisser vous divulguer trop de détails du film avant de l'avoir vu. Le film est un succès historique, qu'on se base sur les critiques ou sur le box-office. Je ne reviendrai pas sur les 97% d'opinions positives sur Rotten Tomatoes ni sur la réception enthousiaste dans le reste du monde. J'ai juste envie de parler un peu de ce film fabuleux que je suis allé revoir hier soir sans manquer d'évoquer les très désopilantes critiques conservatrices à son propos.

J'ai été grisé par cette petite merveille, ému par son esthétique, transporté par sa technique et enthousiasmé par sa morale, même si Andrew Stanton - son créateur - se défend d'avoir voulu faire passer un message autre que cette interrogation : "que se passerait-il si l'humanité évacuait la Terre en oubliant d'éteindre le dernier robot ?" Pourtant il en va du cinéma comme de la littérature : l'auteur propose, le lecteur dispose ; il demeure libre d'entendre dans chaque œuvre le message qui lui sied, fût-il délivré (comme dans Wall-E) dans un silence assourdissant. Tellement assourdissant que certains, aux Etats-Unis, en ont avalé leurs popcorns de travers, et c'est là que ça devient rigolo ! Mais chaque chose en son temps, revenons au film pour commencer.

Qui eut cru qu'un film d'animation, muet qui plus est, pourrait offrir une telle palette d'émotions humaines ? La première demi-heure dépeint de manière impressionniste la morne vie d'un robot facétieux, allégorie de la solitude sur une terre désolée. Le caractère du personnage contraste avec le lugubre de la situation : la bouffonnerie de Chaplin est mêlée à la gravité de Keaton dans un aggiornamento magistral du cinéma muet. L'histoire d'amour entre un vieux robot crasseux et une jeune bimbo carénée comme un iPod apporte de la tendresse au film sans le rentre mièvre. La Belle et le Clochard revisité.


Wall-E est également un syncrétisme de la littérature contre-utopique et de la philosophie de l'hybris, le tout baigné de science-fiction inspirée des plus grands. La Terre étant devenue trop polluée pour être habitable, l'humanité l'a désertée et attend des jours meilleurs à bord de l'Axiom, savant mélange d'Arche de Noé, de contre-Abbaye de Thélème, de Ferme des Animaux et de Meilleur des Mondes condensés dans un vaisseau évoquant 2001, l'Odyssée de l'Espace. Le passage en revue de la galerie de portraits des capitaines suffit à raconter la dérive d'une humanité abandonnée depuis 700 ans à sa seule oisiveté sous l'œil bienveillant de Buy'N'Large, compagnie-monde régulant la vie de ses sujets.

Dans cet univers stérile et robotisé, point n'est de place pour l'aventure humaine : pas de culture, pas de dialogue autre qu'à travers des écrans d'ordinateurs, et surtout pas d'amour - présenté comme quintessence de l'humanité par la comédie Hello Dolly que notre robot se passe en boucle ; leitmotiv de la consommation et euphorie de l'éternel recommencement ("aujourd'hui, comme tous les jours, le temps est ensoleillé") ; apathie d'une masse humaine flasque et adipeuse, livrée en pâture à la tornade publicitaire, dénuée de libre-arbitre et esclave d'un système pouvant fixer la couleur des vêtements à la mode et décider de changer le dîner en breakfast.

Les absurdités d'une société mercantile et aliénée ont souvent été décrites dans la littérature ; rarement ont-elles été transposées à l'écran avec autant de vigueur tout en étant délicieusement teintées d'humour. L'irruption des "humains" dans le film fait éclater le message philosophique sur l'illusion du consumérisme et la perte du lien social à grands renforts de situations burlesques, de Mary ("je ne savais pas qu'on avait une piscine ici !") au capitaine qui s'émerveille en découvrant la danse, la mer et la végétation. Les balbutiements des êtres humains arrachés à leurs fauteuils autoporteurs prêtent à sourire, peut-être pour mieux donner à voir en creux les vices de notre société actuelle.

Comme Le Meilleur des Mondes Wall-E montre ce que serait cette dictature parfaite, cachant sous des airs aimables une prison dont les prisonniers, enchantés de consommation et de divertissement, ne songeraient pas à s'évader. L'échelle du temps qui prend pour base le début de la croisière spatiale évoque les années comptées "après Notre Ford" dans le roman d'Huxley, insistant sur la fin de l'histoire et l'ancrage de la vie dans un présent perpétuel.
À 1984 d'Orwell, Wall-E emprunte le personnage de Big Brother qui prend pour l'occasion des airs de Hal (le pilote automatique dans 2001, l'Odyssée de l'Espace). Le capitaine McCrea, un temps jouet du système, est une allusion à peine voilée à George W. Bush, face émergée d'un iceberg qui l'a porté au pouvoir et qui décide en son nom : dans la version américaine le président de BNL, lorsqu'il annonce la prise de contrôle du pilote automatique, s'adresse au capitaine en disant "Stay the course", phrase prononcée à de multiples reprises par Bush entre 2003 et 2006 et incarnation de son entêtement à poursuivre la guerre en Irak. Puis le capitaine, charmé par l'idée d'un retour sur la Terre, se métamorphose en un Winston Smith rebelle au système ("je ne veux pas survivre, je veux vivre !") et dont l'acte de bravoure, sur fond d'Ainsi parlait Zarathoustra, est tout droit sorti de 2001, l'Odyssée de l'Espace.

Bien évidemment une critique aussi féroce du mode de vie occidental et plus spécifiquement américain (puisque le film se veut exclusivement centré sur les Etats-Unis) allait faire grincer des dents, en l'espèce celles des "conservateurs" qui nous vomissent leur logorrhée puérile et surannée à propos de cette "propagande gauchisante sur les méfaits de l'humanité" (Shannen Coffin). Les Pangloss abondent pour qui la situation sociale et environnementale est pour le mieux dans le meilleur des mondes ! "C'était comme un cours de 90 minutes sur les dangers de la sur-consommation, des grosses entreprises et de la destruction de l'environnement", écrit Greg Pollowitz sur Planet Gore. Et oui mon gros, et vue ta réaction, je crois qu'il va encore en falloir un paquet ! "Vous aimerez le film seulement si vous pensiez qu'une vérité qui dérange valait un Oscar". "L'histoire était horrible. Content de voir que Disney et Pixar peuvent faire des méga-millions en nous disant combien nous sommes cupides, fainéants et destructeurs", peut-on lire sur The Corner. Eh coco, au lieu de t'interroger sur ce que Disney va faire de ses sous, tu ne pourrais pas t'interroger plutôt sur ce que tu devrais - ou plutôt ne devrais pas - faire des tiens ?

Beaucoup sont amers d'être confrontés à ce qu'on peut objectivement appeler une caricature de leur mode de vie actuel, comme un blessé de guerre qui découvrirait horrifié sa cicatrice putréfiante. Toutes les vérités ne sont apparemment pas bonnes à dire, surtout pour les intégristes de l'American Way of Life et de l'économie de marché qui ne supportent pas de voir ridiculisé leur canon du bonheur - bien que Wall-E soit loin d'être aussi culpabilisant que le film d'Al Gore. Oser avancer que le nirvana ne se réduit pas à 18 choix d'arômes de popcorns et que la liberté n'est pas soluble dans le Coca-Cola est apparemment "An Inconvenient Truth" !

Le ressentiment est également fort envers Disney, accusé (à raison, il faut bien l'avouer) d'hypocrisie en vivant de l'aliénation des masses et du consumérisme qu'il a beau jeu de dénoncer. Soit. Mais de là à avancer, comme certains, que la couleur rouge des vêtements de ceux qui sont "libérés" prouve que Wall-E est un film fasciste et de propagande, il y a un monde ! Au moins les personnes ayant des choses à se reprocher se sont-elles senties visées, et toutes ces réactions épidermiques à l'urticant Wall-E resteraient comiques si la situation réelle n'était pas inquiétante.

Heureusement les réactions intelligentes abondent. Je retiendrai celle de Maura Judkis qui se demande si Wall-E va rendre les Etats-Unis plus verts. Ou encore celle de Frank Rich dans le New-York Times qui se demande judicieusement si Wall-E ne serait pas, finalement, plus patriote que les deux candidats à la Maison Blanche en parlant franchement de ce qui ne va pas aux Etats-Unis (le débat sur le patriotisme d'Obama fait rage à l'heure actuelle). "Comparez 10 minutes du film avec 10 minutes de n'importe quelle chaîne câblée d'information, et vous vous demandrez rapidement : qui exactement sont les adultes dans notre pays et qui sont les personnages de dessins animés ?"

Un dernier mot sur le film. C'est une petite plante insignifiante qui représente le symbole du retour possible de l'humanité sur sa planète. Alors que la conscience des problèmes environnementaux s'éveille, on ne pouvait trouver plus beau symbole pour incarner le futur de l'espèce humaine, un futur fait d'émerveillement devant des beautés simples et authentiques plus que devant les artifices de l'ère du vide, et de respect mutuel plutôt que de destruction méthodique.
Et puisque la plante est l'avenir de l'homme, le film s'achève sur le même message que Candide : "il faut cultiver notre jardin". Wall-E ou l'optimisme. Somptueux.