dimanche 30 septembre 2007

Une expérience ahurissante !

San Francisco est une ville particulière à bien des égards. Il faut donc savoir qu'il y existe une importante communauté gay et lesbienne, et que c'est d'ici qu'ont commencé les luttes pour l'égalité des droits des homosexuels au début des années 50. SF a depuis été à l'avant-garde de ces combats, et au printemps 2004, 4037 mariages de couples homosexuels y ont été célébrés (cassés depuis par la cour suprême).

Tous les ans se tient donc la Lovefest (c'était hier, samedi 29) qui est un peu l'équivalent de la Gay Pride à Paris ou de la Technoparade à Berlin. Aujourd'hui les festivités continuaient avec la "Folsom Street Fair" (sur Folsom street, dans le quartier de SoMa). Beaucoup de gens de Stanford y allaient et m'avaient encouragé à faire de même, car c'est quelque chose à voir absolument. Et donc j'y suis allé.

Je crois pouvoir dire que c'est le spectacle le plus extrême auquel il m'ait jamais été donné d'assister ! La population n'était pas du genre homosexuels branchés du Marais ou intellos bobos à la Delanoë, mais plutôt, comment dire... un peu style le gros black sado-maso de Pulp Fiction ! En fait c'était carrément une fête sado-maso, pour être honnête, avec toute la débauche et les excentricités que cela suppose : gens vêtus (ou pas) de trucs divers en cuir, avec des piercings partout (j'ai bien dit partout), des chaînes et tout et tout...

Les règles de bienséances élémentaires m'interdisent de publier la plupart de mes photos pouvant heurter la sensibilité des plus jeunes, mais il en reste quand même quelques-unes de "visibles" :




Alors, oui, c'était parfois limite gore, mais je pense que ça fait partie des trucs à voir quand on vit à San Francisco. Ce qui est étonnant c'est de voir le contraste entre ce genre d'évènements et le fait que la société américaine soit ultra-puritaine dans son ensemble et très carrée avec les règles (j'y reviendrai plus longuement par la suite) : s'arrêter au bord d'une route pour pisser sur un arbre peut vous valoir d'être coffré pour exhibitionnisme ! Avec Steph Cohen, qui était avec moi, on s'est souvenus de ce que nous avait dit Thierry de Montbrial en cours de relations internationales : c'est justement parce que les américains sont très stricts et respectueux des règles qu'ils tolèrent ce genre de débordements épisodiques et cathartiques inimaginables en France...

En gros c'était une expérience sociologiquement unique, comme il en existe beaucoup par ici, mais j'avoue que j'ai serré les fesses !

On s'est ensuite baladés vers Civic Center puis Union Square, le centre géographique de San Francisco. Ci-dessous, l'hôtel de ville :


Juste en face, l'Asian Art Museum :


Toute la place est entourée de ces bâtiments foireux en espèce de style néo-classico-grec avec une touche d'imitation des Invalides pour la mairie, faits d'une sorte de fausse pierre grise moche, complètements artificiels, dont les américains sont très fans.

Un peu plus loin, Union Square :


On s'est ensuite infiltrés dans un hôtel de luxe pour prendre leurs ascenseurs en verre qui offrent une belle vue sur la ville :



J'ai encore une fois pu faire montre de ma photogénie légendaire et comme je suis grand seigneur, je vous en fais profiter :


Une ptite photo de Steph aussi pendant qu'on y est :


Voilà, il est 22h et je vais aller me coucher après ce week-end agité car j'ai cours à 8h demain.

Cheers !

samedi 29 septembre 2007

Petite visite du campus



Votre serviteur, n'ayant pas pu se rendre à San Francisco pour cause de carte bleue qui ne marche pas au moment de payer le train, a passé quelques heures à pédaler appareil-photo à la main pour vous faire découvrir le superbe campus qu'est celui de Stanford. Le week-end c'est relativement désert donc je ne peux pas vous montrer ce qu'est la vie ici, mais vous pourrez au moins voir l'architecture.

Tout d'abord un peu d'histoire (vous pouvez toujours zapper si ça ne vous intéresse pas) : l'université a été fondée en 1891 par Jane Stanford et son mari Leland, gouverneur de Californie ayant fait fortune après la ruée vers l'or de 1849, en mémoire de leur fils Leland Jr mort de la typhoïde à 15 ans. A la base le campus était une ferme, et on l'appelle encore "The Farm".

Comme toute grande université américaine qui se respecte, Stanford compte son lot d'illustres anciens élèves et professeurs. On peut citer John Mc Enroe, Tiger Woods, John Steinbeck (ces trois là ayant la particularité de s'être barrés avant la fin), l'ancien président des Etats-Unis Herbert Hoover, Larry page (créateur de Google), David Filo (créateur de Yahoo), MM. Hewlett et Packard, Bradson Parkinson (l'inventeur non pas de la maladie mais du GPS), Jawed Karim (fondateur de Youtube), Phil Knight (fondateur de Nike), la fille de Clinton, le prince Philippe de Belgique, ou encore Condoleezza Rice qui vient d'ailleurs de trouver un poste ici à son pote Donald Rumsfeld, ce qui n'a pas manqué de défrayer la chronique.

Alors certes tout ici est très joli mais ce qui caractérise le plus Stanford, ce sont sans doute les fameuses arcades du "Main Squad", le coeur historique de l'université qui s'est progressivement agrandie depuis. Voici une petite vue de la chose depuis "The Oval", une grande place en herbe où on joue au volley ou au freesbee.

Et dans mon infinie bonté j'ai même shooté une petite vidéo sur ledit Main Squad :



Et voilà quelques photos :



Sur Main Squad on a même une église, où les mariages s'enchainent le samedi :


Dans les coins on trouve de petits squares plutôt agréables :


L'autre élément caractéristique de Stanford, c'est la Hoover Tower, l'espèce de clocher (chaque campus en a un) bâti en 1933. Il porte le nom du président sus-nommé qui a financé sa construction :


Elle est visible de presque partout, et c'est bien pratique pour s'orienter :


Plus loin, voici la bibliothèque, assez austère :


Le Terman Engineering Center, là où j'ai mes cours ; plutôt sympa, non ?


Ca, c'est White Plaza, le centre névralgique du campus. La journée c'est bondé et en vélo c'est parfois sportif, ils ont même du installer 2 rond-points cet été !


Juste à côté on a Old Union, une sorte de cloître qui vient de rouvrir après rénovation. C'est un centre pour les élèves avec les bureaux de différentes associations, un "restau", etc...


Cependant il n'y a pas que des vieux bâtiments puisqu'il s'en construit tout le temps (mon département déménagera en décembre). Celui-ci s'appelle Hewlett, du nom de son gentil financeur :


Le stade de 50000 places :


Les palmiers et les eucalyptus constituent la base de la végétation, et du coup ça sent super bon quand il fait chaud, c'est à dire 95% du temps :


Et les squirrels sont omniprésents et pas farouches pour deux sous !


Pour finir, la petite place en bas de chez moi, avant un post plus long sur mon appart :

Photos !

Bon ça y est, mon nouveau joujou est arrivé, et regardez comme il est beau :


Le problème c'est que :
- hier il faisait pas beau, donc pas de photos du campus
- j'ai pris des photos hier soir mais ça n'intéressera personne
- l'appart est en bordel donc je vais attendre pour vous le montrer
- mes colocs ne sont pas encore vivants donc difficile de vous les présenter
- je pars à San Francisco dans 1/2h donc de toute façon j'aurai pas le temps.

Mais promis, des nouvelles fraiches pour très bientôt !

mardi 25 septembre 2007

Premiers cours

Il fallait bien que les vacances s’arrêtent un jour, mais c’est vrai que depuis le 10 juillet je commençais à pas mal m’y faire !

J’ai donc eu mes premiers cours hier et aujourd’hui. Pour la petite histoire chaque cours fait un certain nombre d’units (généralement 3) et je dois en valider 45 pour obtenir le master. J’ai donc pris la stratégie du 3x15 (15 units/trimestre) qui devrait me permettre de finir en juin.

Quelques remarques d’ordre général pour commencer :

- les profs sont en majorité de (très) gros darons dans leurs domaines respectifs et leurs pedigrees sont souvent impressionnants. Hier j’ai dû aller au département d’économie faire valider un choix de cours, et je suis tombé – en toute simplicité – sur Kenneth Arrow, prix Nobel de son état (le même que dans le théorème d’impossibilité ou la mesure d'aversion au risque) !

- on s’y attendait, mais le niveau en maths est déplorable : j’ai vu un mec devant moi lire des cours de maths qui se résumait aux formules de calcul d’aires ou de volumes élémentaires ; 2 de mes colocs bossent un cours de maths où le premier amphi était consacré à la dérivée, et ils ont failli s’évanouir devant une exponentielle complexe ; et mieux vaut éviter de prononcer le mot « équation différentielle » (désolé pour les non-matheux). Phrase qui résume tout, extraite de mon premier amphi hier matin : « don’t hide behind math – can mask deeper understanding ». Pas faux.

Alors pour ceux qui sont arrivés jusqu’ici et qui se demandent en quoi consiste un master en environnement, voilà un début de réponse avec les cours que j’ai déjà eu :

- Fate and organic contaminants in water, l’étude du comportement des polluants organiques dans l’eau ; c’est je pense l’application de ce que j’ai déjà vu en prépa où à l’X (?), donc pas trop de soucis.

- Environmental microbiology, l’étude de l’évolution des microbes et de leurs interactions avec l’environnement.

Précision : je ne prends pas ces cours par plaisir, juste que ce sont des prérequis pour un cours du 2e trimestre que je veux vraiment faire : environmental biotechnology, un domaine en pleine explosion que je ne connais pas encore.

- Coastal contaminants : pas trop bien compris de quoi il s’agit, en gros étude de l’impact des polluants sur des écosystèmes côtiers.

- Energy resources, un cours assez dense sur le pétrole, le gaz, le nucléaire et les renouvelables, mais par une prof qui cherche uniquement à faire en sorte que les USA consomment plus efficacement sans parler du fait que le problème n’est pas dans l’efficacité, mais dans la quantité d’énergie consommée…

Voilà, il me reste encore un ou deux cours à découvrir et ce sera tout !

A bientôt

jeudi 20 septembre 2007

Orientation Day

Bon ça commence bien, j'ai appris hier à 1h du mat que j'avais ma rentrée le "lendemain" à 8h30...

Donc j'ai pu découvrir les locaux où je vais avoir cours le prochain trimestre (on va déménager ensuite), mes profs, et les gens dans mon master. Bonne surprise pour commencer : pas trop de chinois comparé à la moyenne (j'ai rien contre les chinois, mais bon...), et surtout à vue de nez au moins 40% de filles ce qui change pas mal de l'X ! Beaucoup d'américains, 3 français, quelques espagnols, des chinois et des indiens (évidemment), et pas des masses d'autres nationalités autant que je me souvienne - j'étais pas super réveillé. On doit être une petite trentaine dans le master donc ça permettra de connaître tout le monde !

J'ai rendez-vous demain avec mon "advisor" (sorte de prof référent) pour discuter de mes choix de cours et va y avoir maille car je voudrais panacher avec des cours d'économie, de la Law School et peut-être de la Business School.

Sinon journée sympa à jouer au freesbee (le sport national sur les campus américains, surtout à l'ouest), puis grosse réception chez le doyen dans le gigantesque jardin qui sert de parterre à sa maison, non moins gigantesque. Ce soir encore un "free food" au pied de chez moi, puis sortie dans un bar avec mes colocs.

Prochainement des photos et tout et tout !

A+

mardi 18 septembre 2007

Environmental facts #1 - Sécheresse à San Diego

Lu dans le Los Angeles Times du jeudi 13 septembre

Contrairement à chez nous, l'été californien a été relativement sec, et le sud de l'Etat, en l'occurrence la région de San Diego, souffre de gros problèmes de sécheresse. Comme si ça suffisait pas, un autre problème intervient : les rivières qui alimentent l'irrigation de la vallée de Sacramento et le réseau d'eau du sud (donc San Diego) sont polluées, et à cause de ça un petit poisson qui vit dans ces rivières a vu sa taille diminuer à tel point que maintenant il bouche les stations de pompage, ce qui limite encore l'approvisionnement en eau.

Du coup les autorités de San Diego, défenseurs de la veuve et de l'orphelin, ont pris des mesures drastiques, disent-ils, pour limiter la consommation d'eau. C'est là qu'on commence à rigoler.

La première mesure, c'est d'autoriser le nettoyage des trottoirs ou des pavés seulement avec des Kärchers et pas avec des jets d'eau classiques. No comment.

La deuxième, c'est de n'autoriser l'arrosage des pelouses que 3 fois par semaine, et seulement de nuit (il fallait bien une sécheresse pour se rendre compte qu'il vaut mieux arroser de nuit que de jour). Ici une petite précision s'impose : il faut savoir que le moindre centimètre carré de pelouse (jardin, bord de route etc...) est arrosé par des sprinklers qui sortent de terre et mouillent autant le gazon que le trottoir d'à-côté. A Stanford ils arrosent même sous les pins, des fois que les aiguilles se mettent à pousser... Du coup, évidemment, ça consomme beaucoup.

La troisième, et c'est là qu'on rigole vraiment, c'est - tenez-vous bien - d'interdire aux restaurants de servir de l'eau aux clients (!). Oui, on en reste coi tellement ça paraît surréaliste, mais c'est pourtant vrai et ils y croient dur comme fer. En gros, passe encore de ne pas boire d'eau au restau, tant qu'on peut encore y aller dans son pick-up rutilant lavé 1h avant.

Et comme on est aux USA, ces mesures ne sauraient fonctionner sans l'indispensable hotline qui permet de dénoncer H24 ses voisins dispendieux. Aux Etats-Unis en cas de coup dur, on se serre les coudes et on veille à entretenir des relations de bon voisinage...

Road trip de San Francisco à Los Angeles

Hey dudes !

Je trouve enfin un peu de temps pour donner quelques nouvelles récentes. Comme on était arrivés relativement tôt et qu'on n'était pas là pour enfiler des perles, on a loué une voiture et mis cap au sud en longeant la côte par la Road 1 qui s'avère magnifique par endroits. On est donc partis mardi dernier avec Polap, la Cerbe et Gabriel, un centralien en master à Stanford.



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Premier arrêt à Monterey, une ville côtière recommandée par le Lonely Planet. L'occasion de découvrir Fisherman's Wharf (le coin des pêcheurs, en gros) et de goûter au "chowder in a bun", une sorte de soupe épaisse de poissons/crustacés (je sais pas très bien) servie dans un gros pain évidé - CF photo. Pas très appétissant, mais ça cale bien.

Ensuite visite du "chemin historique", et je dois dire, grosse déception. La ville a été fondée vers 1860 par des colons arrivés dans le coin, et du coup la moindre maison un tant soit peu centenaire est l'objet d'un fétichisme absolu, et la municipalité signale fièrement la première cabane en brique de Californie ou la maison du premier juge de la ville. En gros pas d'intérêt majeur, si bien qu'on a rapidement levé le camp en direction de 2 parcs naturels situés plus au sud dont 1 offrant une belle forêt de séquoias, toujours le long de la Road 1 qui dans cette région appelée "Big Sur" est franchement jolie.



Après la nuit passée dans une auberge de jeunesse dans la charmante ville de Cambria, nous avons repris la route. Premier objectif : Hearst Castle, le château monstrueux que s'est fait construire un magnat de la presse, lui aussi recommandé par le Lonely. Une seule chose à dire : n'y allez pas !! Payer $24 pour se poser dans un bus et rester collé à un guide alors que pour le même prix on peut avoir 4 Chimay au bar d'en bas de chez moi, c'est franchement pas l'idée du siècle. Première réflexion : les spots culturels se font relativement rares.

Du coup on a continué notre route en s'arrêtant dans une sorte d'enclave hispano au coeur de la Californie : l'occasion de parler espagnol avec les commerçants locaux pour leur plus grand bonheur. Dans cette région tout le monde est Mexicain, principalement à cause des immenses cultures maraîchères autour de la ville. On peut voir partout des ouvriers hispanos travailler dans les champs, pour la plupart sans papiers (j'imagine).


On en profite pour s'arrêter sur une superbe plage de sable blanc, et sur qui on tombe en arrivant ?



Et oui ils sont partout... Mais que peut bien faire un soldat américain sur cette plage perdue au milieu de nulle part ? Réponse 30m plus loin :

Ben c'est simple, il pêche... Ca a l'air aussi violent que mon stage mili cette affaire.

Une petite photo pour la postérité et nous voilà repartis vers la ville du mythe : Santa Barbara. Pas trop le temps de voir si c'est vraiment comme dans la série, juste une petite baignade vite fait avant de mettre le cap - via Malibu - sur le plus grand échec urbanistique de toute l'histoire de l'humanité : j'ai nommé Los Angeles, où Thom a la gentillesse de nous accueillir dans son énorme appart.


Bienvenue dans la "capitale du monde", selon Attali. Noyée sous un nuage de pollution, cette ville monstre vomit ses quartiers tentaculaires tous azimuts (la légende raconte qu'elle fait 100Km de diamètre). Ca échappe à l'entendement, rien n'est possible sans voiture dans cet amas de quartiers qui ressemblent tous à des banlieues, des enchaînements de magasins de bouffe, de voitures et parfois de fringues, et aussi des bars. Pas vu une bibliothèque ni une librairie. Rien qui ne ressemble à l'organisation un tant soit peu rationnelle d'une ville. Réflexion pertinente de Thomas : "si j'avais une copine, je saurais même pas où l'emmener".


Cela dit LA reste une vite très intéressante à visiter et à observer, mais pour bien faire il faut du temps et du temps on n'en avait pas trop. Notre séjour est donc resté très "cliché", mais LA est elle-même une ville bourrée de clichés : Beverly Hills, Hollywood, Sunset Blvd, Venice Beach, les gros pick-ups, les pouffes, les limousines... Quelques photos s'imposent :




On a même eu un coup de bol énorme : sur Hollywood Blvd, on est tombés sur le tournage d'un film qui s'appelle "Hancock", avec Will Smith (qu'on n'a pas vu). Voici une petite vidéo pour vous montrer la scène en question :




Le lendemain visite au Getty Center Museum, LE gros musée de Los Angeles dessiné par Richard Meier. Un musée joli et intéressant, mais les américains n'étant pas réputés pour leurs peintres, les collections sont principalement composées de peintures européennes. Du coup on n'a pas vraiment l'impression de découvrir la culture américaine en visitant ce musée, qui du reste m'apparait presque conçu dans l'esprit d'un parc d'attraction où la peinture n'est qu'un prétexte et où l'on vient surtout pour passer un bon moment dans un endroit agréable (enfin ce n'est que mon humble avis).

Le tableau n'aurait pas été complet sans un petit détour par Venice Beach, la superbe plage typiquement cliché de LA où toutes les excentricités se côtoient. Elle est évidemment parsemée des cabanes d'"Alerte à Malibu" (sans Pamela...) avec le gros pick-up devant pour aller chercher le mec de la cabane d'à-côté à la fin de la journée.

Dernière soirée à chercher un club improbable sur Sunset Blvd (qu'on finira plus ou moins par trouver), avant de reprendre la route le lendemain matin afin d'être rentrés à l'heure pour le match de football américain.

Voilà, c'est tout pour cette fois, la suite au prochain épisode !


lundi 10 septembre 2007

Ouverture du blog

Avec un peu de retard je commence enfin mon blog, qui vous permettra de prendre de mes nouvelles à toute heure du jour ou de la nuit. Pas trop de temps aujourd'hui pour raconter ma vie, alors je livrerai juste une petite info pour ceux qui ne savent pas :

Stanford, c'est où ??

Ben c'est simple, voilà la carte


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Voilà, à très bientôt pour plus d'informations !