lundi 28 janvier 2008

Week-end à Lake Tahoe !

Vendredi, 13h : départ pour un week-end de ski près du Lac Tahoe, à (normalement) quelques heures de route. Voiture blindée, il pleut des cordes.

Vendredi, 15h : on passe à peine San Francisco. Il pleut toujours. L'imbécile qui conduit à failli nous mettre 3 fois dans le fossé.

Vendredi, 17h : on est au milieu de nulle part, il pleut et ça bouchonne toujours. J'ai mal aux fesses et j'ai de plus en plus peur de l'abruti qui conduit. C'est long, mais heureusement Julie me raconte le raid Centrale pour passer le temps.

Vendredi, 19h : la neige arrive, il faut mettre les chaînes. Le gros boulet qui conduit a cru bon, en voyant le panneau annonçant la sortie de l'autoroute un mile plus loin, de se déporter directement dans la bande d'arrêt d'urgence recouverte de 30 cm de neige...

Vendredi, 22h30 : après 9h30 de route pour un voyage qui en prend 4 en temps normal, nous arrivons enfin dans notre chalet. Et là, gros choc ! J'aurais dû m'en douter, mais on est loin des stations françaises où un 15m² est loué pour 6 personnes. Le truc est immense, le king size bed est plus large que long, 2 salles de bains, une énorme cuisine avec un micro-ondes affichant fièrement ses programmes "pop corn", "pizza" ou "potatoes" (étrange, d'ailleurs, qu'un peuple qui se dispense quotidiennement de cuisiner se croie obligé de s'équiper de cuisines aussi monstrueuses...) et, comble du kitsch, une vraie-fausse cheminée avec des fausses bûches mais qui donne l'impression d'être une vraie, sauf qu'elle marche au gaz et qu'un petit interrupteur permet de l'allumer ou de l'éteindre à volonté... Bref on est un peu crevés, une bière et au lit.


Samedi
: après un petit-déj Mc Do (...) direction Alpine Meadows, la station où nous allons skier : un peu le Courchevel américain, blindé de sapins et surplombant les magnifiques paysages du Lac Tahoe. Pour vous figurer ce qu'est une station américaine, imaginez un parking grand comme celui de Cora Massy rempli de pick-ups au pied des pistes, et vous aurez un bel aperçu du truc. Mais contrairement à la France on ne trouve pas les monstruosités architecturales des années 70 et personne n'habite sur place : il faut venir en voiture le matin et de ce fait la station garde un côté sauvage très plaisant.



Quelques pistes avec Julie pour s'échauffer avant d'être rejoints par les frenchies de service : Louis-Marie, Damien, Olivier et Antoine, un ami d'Olivier passant quelques jours ici. Il fait grand beau temps, la neige est bonne et la journée nous suffira pour faire le tour du (petit) domaine. On s'amuse comme des petits fous, on se prend de sacrées gamelles et on fait pas mal de conneries (ma première chute de télésiège...) ; mes dreds font fureur, ils n'ont pas ça ici ! Retour à la maison, jaccuzzi, burritos, white russians, matage de film ("Syriana", si quelqu'un l'a vu il faudra m'expliquer...) et au lit.



Dimanche : énorme tempête de neige, 2 télésièges sont ouverts. Les américains se foutent du réchauffement climatique et on comprend pourquoi : quand on voit ce qui leur tombe comme neige, on ne se sent pas spécialement menacé ! Re-tour de chauffe avec Julie dans une poudreuse encore vierge de traces, le pied total. Puis on s'enquille 25 fois le même télésiège (l'autre a fermé entre-temps) en faisant les cons dans les sapins, c'est bien marrant mais c'est humide et froid !


On reprend la route vers 16h. Le gros crétin qui conduit s'est cru bien inspiré en roulant pendant 2 jours au double de la vitesse limite conseillée avec les chaînes, résultat un premier maillon casse (ça ne l'arrête pas pour autant), puis un deuxième... Je commence à me dire que ça va être compliqué, mais en fait non : 6h plus tard retour à Stanford avec une masse de boulot à rattraper. Mais qu'est-ce-que c'était bon !!

lundi 21 janvier 2008

San Francisco vu du ciel

C'est bien la première fois que la newsletter de linternaute.com me sert à quelque chose... En l'occurence je suis tombé sur une très belle série de vues aériennes de San Francisco. Quelques photos ci-dessous, l'intégralité en suivant ce lien.

Central Business District (1er plan), Embarcadero, Fisherman's Wharf et Alcatraz :


Lombard Street :


La Coït Tower et Russian Hill au fond :


Le Golden Gate Bridge et la ville en arrière-plan :


dimanche 20 janvier 2008

Sacramento

Aujourd'hui dimanche fut l'occasion d'une petite virée à Sacramento, toujours avec Damien (eh oui grâce au Martin Luther King Day de lundi nous disposons d'un week-end de trois jours... on bossera demain !). Combien d'entre-vous saviez que la capitale de la Californie n'est ni San Francisco ni Los Angeles mais bien Sacramento, petite ville de moins de 500000 habitants implantée au bord de Sacramento River au beau milieu de Central Valley, une immense plaine rurale.

La ville a été fondée au moment de la ruée vers l'or (1848) qui a vu débarquer des dizaines de milliers d'immigrants, principalement chinois, rêvant de faire fortune. Elle servait alors de comptoir commercial permettant le ravitaillement et les exportations, grâce notamment à la première ligne de train transcontinentale de la
Central Pacific Railroad (dirigée par un certain Leland Stanford...) qui y avait son terminus. Le vieux Sacramento est encore emprunt de cette ambiance de l'époque des "forty-niners" et on se croirait en plein Lucky-Luke ou dans je ne sais quel Western, à part que les pick-ups ont remplacés les diligences. Le chemin de fer, la gare, les maisons à balcon avancé, les trottoirs en bois surélevé... tout est là ! La preuve que le patrimoine américain peut être charmant quand il n'essaie pas d'imiter un autre style...


Malheureusement en cette période hivernale le musée du train, la principale curiosité, est fermé. On se contentera du musée de la ruée vers l'or, un peu décevant.

A Sacramento se trouve également le
State Capitol, qui comme tout bâtiment administratif qui se respecte arbore fièrement son style néo-classique d'un blanc immaculé. D'autres bâtiments du même genre flanquent ledit Capitol, donnant plus ou moins au quartier les airs de capitale qui manquent franchement ailleurs.


Le Capitol se visite, mais malheureusement le Sénat et l'Assemblée étaient fermés, donc on n'aura pas vu grand chose. On pensait bien serrer la pince à Arnold (ou plutôt se faire broyer la main par Arnold) mais là encore on s'est juste cassé les dents :


On aura quand même fait un détour par la maison de la famille Stanford, les gentils fondateurs de notre université. Une maison victorienne assez jolie mais meublée sans goût ni unité et pleine de lubies de parvenu, tel le buffet en forme d'avant de locomotive
(Stanford était un magnat des chemins de fer) qui trône fièrement dans la salle à manger à côté des faux fauteuils French-like Renaissance revival style.

Que dire encore ? Que si l'on excepte un gros rassemblement de Harley - qui d'ailleurs valait le détour, déjà qu'en France c'est le genre de trucs où on peut lever du bon gibier mais là ça vendait vraiment du rêve - la ville n'était pas très animée ; bon OK c'était dimanche, mais j'ai quand même l'impression qu'on doit un peu s'emmerder à Sacramento (en tout cas c'est le sentiment que me laissent ces quelques heures passées là-bas). On sent clairement la différence avec San Francisco, ça n'est qu'à 2h de route mais on est déjà beaucoup plus dans l'Amérique profonde. Bref une ville a voir au moins une fois, même si ça n'est pas inoubliable !

samedi 19 janvier 2008

Chinatown

Comme beaucoup de villes américaines San Francisco possède son Chinatown, qui est le plus ancien (1850) et représente aujourd'hui encore la deuxième plus grosse ville chinoise hors de Chine après celui de New York. Placé en plein centre de San Francisco - entre North Beach, Union Square et Financial District, Chinatown est la première destination touristique de la ville (oui, devant le Golden Gate Bridge) et effectivement ça mérite le détour : ça sent les nouilles sautées et les trafics illicites à plein nez, et il suffit de traverser deux rues depuis ce qu'il reste du quartier français pour se croire de l'autre côté du Pacifique ! Ce fut donc l'occasion d'une balade avec Damien, histoire de se remettre de la soirée de la veille...

La porte du dragon, sur Bush St et Grant Ave, marque l'entrée de Chinatown.



La plupart des commerces sont des restaurants ou des bazars qui vendent de tout, des conneries les plus kitsch aux statues géantes de Bouddha.


Si Chinatown s'étend principalement sur de grands axes comme Grant Ave ou Stockton St, il faut aussi faire un détour par les petites ruelles tout aussi typiques, très tôt réputées pour leur fumeries d'opium et leurs bordels. Ross Alley, étroite et très peu éclairée, est sans doute la plus connue ; notez le linge qui étendu aux fenêtres, fantaisie chinoise interdite partout ailleurs !


Au bout de cette rue se trouve le
Golden Gate Fortune Cookie Factory qui revendique la paternité des fameux fortune cookies, ces biscuits repliés cachant un message écrit sur une petite bande de papier. On peut y voir des femmes fabriquer ces biscuits sur des machines hors-d'âge. À noter que les French Fortune Cookies ont la particularité de cacher des messages grivois.


Chinatown ce sont aussi de nombreux temples accessibles au public comme le Tin How (plus ancien de la ville) ou le Kong Chow, où au milieu d'un nuage d'encens on devine des chinois agenouillés en train de faire des trucs bizarres devant un autel décoré de sculptures et de lanternes. Malheureusement les photos sont interdites.


Enfin Portsmouth Square constituait à l'époque de la ruée vers l'or le véritable coeur de San Francisco et demeure aujourd'hui le centre névralgique de Chinatown. On peut notamment y voir des tas de gens jouer aux échecs chinois au pied d'une réplique de la Déesse de la Démocratie, utilisée pendant les manifestations de Tiananmen.


Promis, on reviendra pour les festivités du Nouvel An chinois !

vendredi 18 janvier 2008

Environmental Facts #5 - "Permis de polluer" ou "marché de quotas" ? - théorie

Aujourd'hui les enfants un petit article sur ce sujet qui me concerne et qui demeure mal compris : celui des marchés de quotas. Ca me donne l'occasion de vous apprendre quelque-chose (j'espère) et de répondre aux quelques personnes qui ont pu me tenir ce genre de discours : "hors de question que moi, citoyen lambda, je fasse des efforts pour réduire mes émissions de carbone quand l'Etat accorde sa bénédiction aux entreprises qui n'ont qu'à lui acheter autant de permis de polluer qu'elles en ont besoin". Il y a une double-erreur dans cette phrase, et nous verrons pourquoi.

Mais commençons par le commencement. Pour limiter les émissions de gaz à effet de serre et ainsi lutter contre le réchauffement climatique, l'Etat dispose d'une panoplie d'outils fiscaux et réglementaires : taxe sur les émissions, subvention des technologies propres, taxe carbone, standards de qualité, quotas ou encore taxe sur les véhicules polluants / rabais sur les véhicules propres (feebate en anglais, comme celui qui vient d'être mis en place en France). Chacun de ces outils ne touche pas tous les acteurs de l'économie de la même manière : par exemple une taxe sur les émissions sera supportée par les entreprises alors qu'une subvention des technologies propres le sera par le contribuable, même si les deux outils conduisent in fine aux mêmes réductions d'émissions.

Rentrons dans le détail, et supposons que l'économie soit constituée de deux firmes, 1 et 2. En l'absence totale de régulations, chacune de ces deux firmes émet 10 unités de CO2. Supposons en outre que le coût de réduction des émissions soit de 1€ par unité de CO2 pour la firme 1 et de 2€ pour la firme 2 (remarque pour les puristes : hypothèse invraisemblable, le coût marginal de réduction des émissions doit évidemment être croissant pour qu'on arrive à un équilibre, mais passons...).
Supposons maintenant que l'Etat impose de manière rigide à nos deux firmes de réduire de 50% leurs émissions, pour que les émissions totales passent de 20 à 10. Dans ce cas la firme 1 devra payer 5€ (1€ par unité de CO2 fois une réduction de 5 unités), et la firme 2 devra payer 10€ : le coût total de cette réduction va être de 15€. Nous allons voir qu'il est possible d'atteindre le même objectif pour un coût total et un coût par entreprise inférieurs.

Première idée : l'Etat, s'il sait parfaitement ce qu'il coûte à 1 et 2 de réduire leurs émissions (1 et 2€ respectivement) et surtout s'il est parfaitement Jacobin, pourrait très bien demander à 1 de réduire ses émissions de 6,67 unités de CO2, et à 2 de les réduire de 3,33 unités. Dans ce cas chaque firme supportera le même coût (6,67€), le coût total sera de 13,3€ - donc moins que dans le cas précédent - et on aura bien réduit les émissions de 10 unités, ce qui était l'objectif.
Le problème c'est que dans la vraie vie, l'Etat est incapable de savoir le coût de réduction des émissions pour chaque entreprise : ce serait beaucoup trop compliqué, sans compter les problèmes de secrets industriels, etc... Mais on va voir que ce n'est pas grave, et qu'on peut faire encore mieux !

En effet, supposons que l'Etat fixe toujours un objectif de 50% de réduction des émissions, mais qu'il laisse les entreprises s'arranger entre elles pour se répartir la charge et atteindre l'objectif. Alors la firme 1, pour qui ça ne coûte pas trop cher de réduire ses émissions, va pouvoir aller au-delà de l'objectif de 50% et revendre les réductions supplémentaires à la firme 2 : par conséquent cette dernière n'aura pas besoin de réduire ses émissions de 50%, ce qui lui coûte très cher.
Par exemple, la firme 1 va réduire ses émissions de 5 unités (son propre objectif) + 2 unités qu'elle pourra revendre ; la firme 2 va les acheter et pourra se contenter de ne réduire ses émissions "que" de 3 unités. Au total on aura bien réduit les émissions de 10 unités. Mais quel est le prix de vente de ces quotas ?
Deux unités supplémentaires coûtent 2€ à la firme 1, mais la firme 2 économise 4€ en évitant de réduire ses émissions de 2 unités. Le prix de vente va se situer entre les deux, par exemple 3€ (1,5/unité). Faisons le bilan : la firme 1 a revendu 3€ des unités qui lui en ont coûté 2 : elle gagne 1€ dans l'affaire. De son côté la firme 2 a acheté pour 3€ deux unités de CO2 qui lui en auraient coûté 4 : elle économise 1€. Au total l'opération aura coûté 7-3=4€ pour la firme 1, et 6+3=9€ pour la firme 2, ce qui nous fait un bilan de 13€ - encore moins qu'avant !

Conclusion : les marchés d'échanges de quotas sont un outil puissant qui, grâce aux règles du marché, permettent de réduire le coût total (= imposé à la société) des réductions d'émissions de gaz à effet de serre. Les entreprises "propres", pour qui polluer moins ne coûte pas trop cher, peuvent retirer une manne financière de cet avantage ; en contrepartie les entreprises plus polluantes peuvent en profiter pour un coût inférieur à ce qu'il serait si l'échange n'était pas permis.

Malheureusement ces marchés de quotas sont trop souvent présentés par les médias comme un achat de "permis de polluer", ce qui est trompeur. Revenons à la double-erreur du début :
- on voit que l'Etat ne touche pas un centime dans l'histoire ; il se contente de définir l'objectif global de réductions des émissions (50% dans mon exemple) et de procéder à l'attribution initiale de quotas, et c'est tout !
- on voit surtout qu'une entreprise n'est pas libre d'acheter autant de permis qu'elle le veut, car la quantité globale est plafonnée ! C'est bien le but de cet outil qui a un nom plus équivoque en anglais, cap-and-trade : on commence par plafonner (cap) puis on échange (trade).

La prochaine fois nous verrons des exemples concrets d'utilisation de ces outils en Europe et aux Etats-Unis, et surtout les principaux problèmes rencontrés. D'ici là j'ai du boulot !

mardi 15 janvier 2008

Jour de gloire

Eh oui, c'est officiel, je viens de décrocher un teaching assistantship pour l'automne prochain, dans le cours de fate of organic contaminants in water que j'avais pris le trimestre dernier.

Pratiquement, ça veut dire que j'assiste à tous les cours, que je tiens une permanence de 2 heures par semaine (office hours) durant laquelle les élèves viennent librement poser leurs questions, que j'organise des séances de révisions pour les partiels et que je rédige et corrige les homeworks.

En contrepartie (et c'est là qu'on crie victoire), ça me paie l'intégralité de mes frais de scolarité pour le trimestre en question et je gagne un salaire qui compensera la perte de la solde de l'X après le mois d'août prochain.

Alors même si j'ai le dos en vrac depuis hier sans trop savoir pourquoi, on va dire que maintenant je prends ça avec bonne humeur !

dimanche 13 janvier 2008

Stanford, Acte II Scène 1

Eh oui, nouveau trimestre, nouveaux cours ! Mais avant de vous les détailler je tenais à vous dire que j'ai validé tous mes cours du dernier trimestre avec A dans chaque final. Malheureusement comme je m'étais pris une énorme boîte dans 2 midterms sur 3, ça me fait au final B, B+ et A. Ca peut paraître pas mal, mais il faut savoir que contrairement à nous les américains notent toujours très haut : si à l'X un B est plus qu'honorable, ici c'est quand même pas terrible. On va dire que c'était la période d'acclimatation !

Je vais pas mal bouriner le trimestre qui vient pour être sûr de finir en décembre prochain : 15 ou 18 units (j'en avais 10 cet automne) pour un rythme qui sera définitivement celui de prépa ! Donc voilà mes nouveaux cours :

Environmental Biotechnology : l'aboutissement de ce que j'ai fait à l'automne, un cours assez pêchu sur l'utilisation des mécanismes du vivant à des fins de dépollution des sols ou des eaux.

Air pollution, from urban smog to global change : un cours plutôt de culture générale sur les polluants atmosphériques et le changement climatique. Je l'ai pris parce que ça m'intéresse, mais surtout à cause du prof, Mark Jacobson qui est une grosse pointure mondiale (et qui vient de démontrer, soit dit en passant, que le CO2 a des effets directs sur la santé humaine en plus d'être responsable de l'effet de serre, ce qui a fait grand bruit).

Climate policy analysis : ça vise à modéliser les politiques de lutte contre le changement climatique sur les plans économique et technique pour faire un modèle numérique ; je vais geeker ! ^^

Environmental economics and policy : c'est écrit dessus, un cours d'éco sur les politiques économiques visant à lutter contre les problèmes environnementaux, avec un gros volet portant sur l'analyse des politiques actuelles. Là encore le prof, Lawrence Goulder, est un ponte mondial dans le domaine.

Game theory with engineering applications : un bon vieux cours de théorie des jeux appliquée aux problèmes de stratégie ou d'analyse décisionnelle ; pas vraiment en rapport avec l'environnement, mais ça m'intéresse.

Voilà, donc des cours un peu plus orientés éco/management que techniques, plus proches de ce que je veux faire. Yapluka !

vendredi 11 janvier 2008

La classe américaine

Depuis que je suis rentré (lundi soir) la météo est franchement merdique. Pas qu'il fasse froid, il fait même plutôt doux, mais disons plutôt qu'on a eu toute la semaine un ciel bas et lourd pesant comme un couvercle sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis (comment ça, c'est du plagiat ?). Et surtout, il pleut. Enfin c'est pas la mousson non plus, et pour tout vous dire ça n'empêcherait pas un normand de se balader en tongs.

Il n'empêche, en Californie ça suffit pour déclencher le plan "au-sec". Et c'est là que les américains s'avèrent plus que jamais fidèles à leur statut de peuple le plus classe du monde (ceux qui m'ont vu à Noël ont pu m'entendre disserter à l'envi sur ce sujet...). En l'occurence ce sont les américaines qui se drapent de ridicule, ce dont j'ai pu me rendre compte hier matin en constatant avec effroi qu'elles portaient toutes ce genre de trucs d'un kitsch absolu :



Et je vous assure que le minijupe-collants-bottes en caoutchouc c'est vraiment legendary !

lundi 7 janvier 2008

I'm back !

Eh oui toutes les bonnes choses ayant une fin il m'a fallu rentrer sur la west coast pour 6 longs mois... Mon camembert et moi avons (longuement... presque 22h) voyagé sans trop de problèmes, avec des sensations pures en ouvrant mon sac à l'arrivée : je crois que je suis bon pour relaver toutes mes fringues !

Je suis décalqué, il faut encore que je m'inscrive à mes cours et ensuite dodo... j'attaque dès demain matin !

A+