Le Big Game c'est plus qu'un match, c'est une institution ! C'est LE derby par excellence avec une ambiance digne d'OM-PSG, mais c'est aussi l'occasion, la semaine qui précède, de laisser s'exprimer son soutien pour Stanford et sa mauvaise foi envers Cal, l'ennemi héréditaire, la perfide albion de la baie de San Francisco : par exemple admirez ci-dessous le logo de Berkeley et le logo très bon esprit des T-Shirts de Stanford, qui veut dire un truc genre "Cal craint" ou "Cal sont des blaireaux".
Donc toute la semaine durant le campus arbore fièrement la couleur de Stanford, je veux parler de ce rouje vif et chatoyant contrairement au jône terne et sans relief de Berkeley. Des banderoles motivent les troupes un peu partout et un stand avec compte à rebours fait monter la pression. Même la Hoover Tower ou l'eau des fontaines sont colorées pour l'occasion - notez l'ours, mascotte de Cal, empalé sur la fontaine.
Début du match à 16h : pas question pour nous-autres frenchies de rater ça, il faut absolument qu'on fasse la nique à nos collègues de Berkeley et de toute façon c'est pas comme si on avait des partiels dans 10 jours. Dans les tribunes l'ambiance est bouillante et les joueurs de Berkeley sont accueillis comme il se doit !
1er quart-temps : Stanford ouvre rapidement la marque avec un superbe touchdown qui faisait suite à une non moins superbe interception. La transformation suit (CF vidéo) : 7-0 pour nous, ça démarre fort ! Mais il en faut plus pour effrayer les Golden Bears qui reviennent à 7 partout peu de temps après.
2e quart-temps : pas passionnant, un drop de chaque côté et le compteur à 10 partout à la mi-temps. L'occasion d'admirer le "video game show" de la fanfare de Berkeley qui envoie du gros steak de bison, ce qui me donne des idées de gag pour le défilé du 14 juillet ! (vidéo ci-dessous, tournée lors d'un autre match, mais ils ont fait la même choré).
Forcément à côté, la Stanford Band a un petit air, comment dire... plus primitif !
Reprise des hostilités avec le 3e quarter durant lequel les Cardinals (joueurs de Stanford) inscrivent un deuxième touchdown : 17-10. Le coup de grâce arrive au quatrième quart-temps avec un drop qui nous amène à 20-10 ! Berkeley presse mais n'enchaîne que les fautes, jusqu'à ce drop venu de nulle part (enfin si, de la ligne de 20 yards) qui les remet à un touchdown d'écart avec nous : le stress est à son comble, nos visiteurs font manifestement de l'antijeu en enchaînant tous leurs temps morts dans les deux dernières minutes, mais le type qui gère le compteur le leur rend bien en leur grugeant au moins 45 secondes. Le match se termine sur ce score de 20-13 et sur la première victoire de Stanford depuis 5 ans ! Ca mérite bien un petit envahissement du stade malgré les gentils conseils prodigués par les écrans géants ; quand à Berkeley, ben ma foi, ça leur fait la guiche.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire