Quand Big Brother me fait sourire...

C'est pas souvent, je l'avoue, mais ça arrive !

Bon, quelques nouvelles déjà : j'ai ai fini avec ces 2 semaines de folie, les partiels se sont plutôt bien passés, j'ai dormi tout l'après-midi pour refaire le plein avant une nouvelle semaine qui ne s'annonce pas de tout repos, on fait une big Situation Party (objet d'un prochain article) pour le départ d'un de mes colocs qui vient d'avoir son diplôme, enfin des trucs de gens en vacances.

Revenons au titre de l'article. Il se trouve que Google, en plus du service blogspot, fournit des statistiques sur la fréquentation du blog avec googleanalytics.com. Ca ne me sert à rien donc je ne les consulte pas, mais n'ayant rien d'autre à faire je les ai consultées cet après-midi et j'y ai vu des trucs rigolos, par exemple la liste des requêtes Google qui amènent des gens sur ce blog.

Pourquoi ce serait rigolo, me direz-vous ? Tout simplement parce que j'ai l'impression que certaines personnes croient que derrière Google, se cache une armée de petits chinois qui répondent directement à vos demandes et que de ce fait en posant une vraie question à google il va vous trouver la réponse exacte. Quelques exemples :

- "je cherche un film avec le Golden Gate"
- "qu'est-ce que le summer of love des hippies ?"
- "Obama fermera-t-il Guantanamo ?"
- "par quoi est causée la pollution sur laquelle Erin Brokovitch enquête ?"
- "qu'est-ce que le central business district ?"
Et enfin mention spéciale à celle-ci :
- "quel est le symbole de l'inche ?" et qui prend le soin de préciser, histoire que le chinois comprenne directement, "(une unité de mesure anglaise)"...

Ajoutons pour information que ces trois dernières requêtes proviennent... de Belgique. Après, je laisse au lecteur le soin de tirer ses propres conclusions...

Enfin par respect du puritanisme américain je ne vous détaillerai pas les requêtes - pourtant les plus nombreuses - qui amènent l'internaute curieux sur cet article : je vous laisse imaginer !

Road 1

Après une semaine de folie le moment était venu de faire un break avant de remettre un coup de collier pour les finals de la semaine prochaine. Malgré la météo pas formidable (ciel gris, pas mal de vent) je décide d'aller taquiner la Julmobile dans des coins escarpés, et la Road 1 au nord de San Fancisco (celle-là même où j'avais souffert en vélo au mois de novembre) me semble être l'endroit parfait pour ça.

Je commence par bifurquer à gauche juste après le Golden Gate Bridge vers Point Bonita ; la route est très belle et mène vers un phare qui se visite en temps normal, sauf (évidemment) l'hiver. Pas grave, la beauté de la côte justifiait le détour à elle toute seule.


Le coin est très sauvage, j'y croise des biches traversant la route d'un air nonchalant ou un coyote tranquillement installé à regarder passer les voitures, ainsi que des panneaux funkys genre "n'approchez pas les phoques" (on croirait entendre Bardot) ou "attention, grenouilles sur la route en cas de pluie".


Je récupère ensuite la Road 1 vers Sausalito, direction Stinson Beach où je m'arrête brièvement avant d'aller voir une curiosité typiquement californienne : Bolinas, un village perdu bâti entre le Pacifique et un superbe havre, repaire d'ex- hippies et de soixante-huitards attardés. Aucun panneau n'indique la route puisque les habitants les piquent régulièrement (ça me rappelle quelqu'un) pour être sûrs que personne ne débarque là par erreur. La vie y est communautaire, très orientée nature, organic food et hybrid cars ; le temps semble s'écouler lentement, très lentement, à mille lieues de San Francisco qui n'est pourtant qu'à quelques kilomètres ! Des fresques "peace and love" partout, des galeries d'art ou des magasins d'artisanat local bordent les rues, sans oublier quelques pubs à l'ambiance extrêmement chaleureuse. Bref, Bolinas est un îlot idéaliste et insouciant, telle une de ces utopies des années 60 qui serait toujours vivante.


Le soleil se lève au moment où je pars, gratifiant mon trajet retour d'une superbe lumière sur la côte sauvage qui n'a rien à envier à Big Sur.


Une petite traversée du Golden Gate Bridge sous le soleil couchant pour le mythe (faut bien justifier les $5 de péage) et je remets le cap vers la maison. Au passage, j'offre un T-Shirt Stanford à celui ou celle qui reconnaitra l'église ci-dessous (sérieusement !).


Voilà, c'était sans doute mon dernier post de ce trimestre de #&%¤*$~". Je suis impatient de partir en vacances d'une part, et de pouvoir recommencer à vous parler plus souvent de tout plein de trucs même si ça n'intéresse que moi ! Mais avant ça j'ai du taff...

Pas de nouvelles...

Vous l'avez remarqué, les posts se font de plus en plus rares sur ce blog. Il faut dire que la fin de trimestre approche à grands pas et que l'emploi du temps se fait chargé : 2 projets à rendre la semaine prochaine (à peine commencés, évidemment...) et finals la semaine suivante. Du coup, pas beaucoup de temps pour écrire, et de toute façon pas grand chose à raconter ! Je profite quand même de ma pose riz-poisson pané pour vous donner quelques news.

A ceux qui me demandent comment ça va, quel temps il fait toussa toussa, je répondrai de façon lapidaire avec la photo suivante prise mardi :

Donc voilà la vie n'est pas désagréable ici et le temps est au beau fixe !

Les plans commencent à se préciser pour le Spring break (dernière semaine d'avril) : à priori on devrait faire une grosse caravane d'X pour faire le tour des grands parcs (Death Valley, Monument Valley, Grand Canyon) en passant par Vegas, puisque outre Louimama, Olivier, Damien et moi-même, seront dans le coin Steph, peut-être Matthieu, Jérôme Crest ainsi qu'un certain Braboule ! De grands moments en perspective, avec une forte présence féminine comme vous pouvez le constater :(

Que dire d'autre ? Pas grand chose, si ce n'est que j'ai été étonné ce matin de recevoir cash une proposition de thèse en économie de la part d'un chercheur que j'avais contacté au sujet d'un de ses articles ! Mais comme j'ai un petit prêt à rembourser (pas grand chose, juste le prix d'une année à Stanford...) je vais m'abstenir.

Bonne continuation les cocos, moi je retourne bosser