dimanche 16 mars 2008

Road 1

Après une semaine de folie le moment était venu de faire un break avant de remettre un coup de collier pour les finals de la semaine prochaine. Malgré la météo pas formidable (ciel gris, pas mal de vent) je décide d'aller taquiner la Julmobile dans des coins escarpés, et la Road 1 au nord de San Fancisco (celle-là même où j'avais souffert en vélo au mois de novembre) me semble être l'endroit parfait pour ça.

Je commence par bifurquer à gauche juste après le Golden Gate Bridge vers Point Bonita ; la route est très belle et mène vers un phare qui se visite en temps normal, sauf (évidemment) l'hiver. Pas grave, la beauté de la côte justifiait le détour à elle toute seule.


Le coin est très sauvage, j'y croise des biches traversant la route d'un air nonchalant ou un coyote tranquillement installé à regarder passer les voitures, ainsi que des panneaux funkys genre "n'approchez pas les phoques" (on croirait entendre Bardot) ou "attention, grenouilles sur la route en cas de pluie".


Je récupère ensuite la Road 1 vers Sausalito, direction Stinson Beach où je m'arrête brièvement avant d'aller voir une curiosité typiquement californienne : Bolinas, un village perdu bâti entre le Pacifique et un superbe havre, repaire d'ex- hippies et de soixante-huitards attardés. Aucun panneau n'indique la route puisque les habitants les piquent régulièrement (ça me rappelle quelqu'un) pour être sûrs que personne ne débarque là par erreur. La vie y est communautaire, très orientée nature,
organic food et hybrid cars ; le temps semble s'écouler lentement, très lentement, à mille lieues de San Francisco qui n'est pourtant qu'à quelques kilomètres ! Des fresques "peace and love" partout, des galeries d'art ou des magasins d'artisanat local bordent les rues, sans oublier quelques pubs à l'ambiance extrêmement chaleureuse. Bref, Bolinas est un îlot idéaliste et insouciant, telle une de ces utopies des années 60 qui serait toujours vivante.


Le soleil se lève au moment où je pars, gratifiant mon trajet retour d'une superbe lumière sur la côte sauvage qui n'a rien à envier à Big Sur.


Une petite traversée du Golden Gate Bridge sous le soleil couchant pour le mythe (faut bien justifier les $5 de péage) et je remets le cap vers la maison. Au passage, j'offre un T-Shirt Stanford à celui ou celle qui reconnaitra l'église ci-dessous (sérieusement !).


Voilà, c'était sans doute mon dernier post de ce trimestre de #&%¤*$~". Je suis impatient de partir en vacances d'une part, et de pouvoir recommencer à vous parler plus souvent de tout plein de trucs même si ça n'intéresse que moi ! Mais avant ça j'ai du taff...

2 commentaires:

Louis-Marie Jacquelin a dit…

C'est malin, ton histoire d'église! ça fait une demi-heure que je suis en train de chercher sur google map et google image au lieu de bosser, c'est pas ça qui va arranger mon final de demain!

Stanford Psycho a dit…

tu dois y tenir à ton final de demain pour chercher des excuses aussi foireuses pour mouler... :)