Entre New York et Montréal se trouve Boston, capitale du Massachusetts, escale toute trouvée sur la route vers le Canada ! Nouveau squat en perspective, cette fois chez Jérôme dont l'appart offre d'ailleurs une vue pas vilaine sur la Charles River et le skyline de Boston (enfin offrait, car il a déménagé depuis).
Comment résumer ce week-end au calme qui fut le bienvenu après le speed new-yorkais ? Ben c'est simple, j'ai un peu l'impression d'avoir passé 2 jours à manger et à boire... On commence donc par une belle ventrée samedi midi avant une visite du MIT avec notamment le superbe Stata Center signé Gehry. C'est très différent de Stanford et moins harmonisé architecturalement, mais ça a le mérite d'être en centre-ville. On ne s'en rend pas compte au début, mais après un an passé sur The Farm c'est un critère qui prend mystérieusement de l'importance.
La météo fait un peu des siennes, mais nous continuons par une balade dans Boston. On retrouve forcément quelques buildings mais la ville est très différente de New York où j'étais encore le matin même. Le coeur historique et les bâtiments en brique de l'époque coloniale sont très bien conservés, les rues sont sinueuses et non orthogonales, en bref l'ambiance est chaleureuse et de prime abord je me dis qu'il doit faire bon vivre ici (du moins quand il fait des températures positives).
Nous retrouvons le soir venu Paul (en stage chez Schlumberger), Noémie et quelques autres frenchies que je ne connaissais pas pour se mettre sous la dent la nourriture du pauvre : j'ai nommé le homard ! En effet au début de la colonisation le délicieux crustacé que nous connaissons n'était pas considéré comme un mets de choix mais plutôt comme un truc bassement abondant et chiant à décortiquer. Oubliez le raffinement, la porcelaine, l'argenterie et le grand cru classé que le mot "homard" vous inspire : ici on vous balance la bestiole dans un seau en plastique, et c'est armé d'un très seyant bavoir et d'un bon gros caillou que vous vous apprêtez à massacrer la bête. Pas très classe, mais hilarant !
Comme j'ai dit qu'on avait fait que manger ET boire je me dois d'évoquer le bar qui a suivi, dont j'ai oublié le nom mais qui était fort sympathique - surtout lorsque tables et chaises laissent place à un dancefloor et que DJ Jacky envoie du gros son qui a pour mérite de n'être pas du RnB. J'en veux encore à Paul et à sa clique de nous avoir lâchés de bonne heure, mais ce fut quand même une bonne soirée.
Le lendemain, on commence par se mettre une nouvelle ventrée à l'oeil grâce au brunch gargantuesque généreusement offert par le MIT.
Une fois repus, nous nous dirigeons péniblement vers Harvard et le quartier avoisinant, lui aussi fort agréable. Décidément la ville de Cambridge, où se trouvent Harvard et le MIT, me plaît beaucoup ! Les bâtiments sont magnifiques et le campus très bucolique - malheureusement la salle à manger à la Harry Potter est interdite aux photos. Cela dit c'est décidé, je m'achète un trépied, car passer 3 heures à faire tenir l'appareil en équilibre sur le couvercle d'une poubelle pour obtenir une photo mal cadrée, parfois on a mieux à faire.
L'imprévu nous tombe dessus sous forme d'une visite du Fogg Museum, le musée d'art de Harvard dont c'est le dernier week-end d'ouverture avant une longue rénovation. Et comme souvent l'imprévu a du bon car ce musée se révèle être une véritable pépite. Le superbe palais de style renaissance italienne abrite des collections qui feraient rêver bien des musées nationaux, surtout celles d'art français du XIXe ou d'art moderne (CF ci-dessous un Pollock et un beau Miro). C'est une véritable anthologie de la peinture européenne qui est exposée - et, d'ailleurs, bien exposée.
Par la suite un vilain orage aura bien vite raison de nos velléités de navigation puisqu'après 4 malheureux bords (peut-être 6, n'exagérons rien) sur notre fier dinghy par pétole-et-quart il nous faut rentrer sous une averse au moins digne du Mexique.
Il se fait vite l'heure de manger avant de prendre un énième bus de nuit, direction Montréal. Merci Jéjou pour l'accueil !
vendredi 11 juillet 2008
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