vendredi 19 septembre 2008

Environmental Facts #6 - McCain et Obama

Une chose me plaît dans la campagne américaine : la position centrale qu'occupent les problématiques d'énergie et (dans une moindre mesure) d'environnement. Obama, en bon démocrate, bat-il McCain à plates coutures ? On dit souvent de McCain qu'il est un républicain attentif à l'environnement, mais qu'en est-il vraiment ? J'ai donc cherché à en savoir plus en comparant moi-même les programmes des deux candidats en la matière.Et les résultats sont étonnants ; l'article est long, mais il faut ce qu'il faut. Les lecteurs un peu pressés pourront zapper les sections "points d'achoppement" et "points d'accord" ; si vous êtes encore plus pressés, contentez-vous de ce tableau ; si vous avez plein de temps, allez aussi faire un tour sur cet article de Rue89.


Une approche et un diagnostic à peu près identiques

C'est un gros progrès par rapport aux campagnes précédentes : les deux candidats partagent le constat simple qu'il est urgent d'agir. On trouve donc sur leurs sites web respectifs de beaux projets : le Lexington Project articulé en 6 axes pour McCain, et le New Energy for America, un plan à 4 volets pour Obama. Les deux candidats se rejoignent donc sur la forme.

Sur le fond, sans rentrer dans le détail des mesures proposées, le diagnostic est le même dans les deux camps : l'Amérique consomme trop d'énergies fossiles et émet trop de gaz à effet de serre (GES), il faut donc y remédier.
Les axes de McCain sont la production domestique de pétrole et de gaz, la réforme du transport automobile, l'investissement dans les énergies renouvelables, l'action contre le réchauffement climatique, l'efficacité énergétique et le problème de la spéculation sur le pétrole.
Chez Obama les thèmes sont plus transversaux, chacun recoupant plusieurs des axes de McCain : un soulagement à court-terme pour les familles face aux prix de l'énergie (qui passe également par le problème de la spéculation), la fin des importations de pétrole en provenance du Venezuela et du Moyen-Orient (grâce à la production domestique et aux transports), la création de 5 millions d'emplois "verts" (énergies renouvelables, efficacité énergétique), et une réduction des émissions de gaz à effet de serre.
En outre, les deux candidats s'accordent sur l'utilisation d'un mécanisme de marché de quotas étendu à toute l'économie pour lutter contre le réchauffement climatique.

Le diagnostic est identique, les solutions proposées sont relativement similaires : ceux qui s'attendaient à de grands désaccords de fond en sont pour leurs frais, les deux candidats affichent d'emblée une étonnante proximité sur le sujet.

Cela étant, en cherchant bien sur son site, on peut trouver le plan d'Obama non plus pour l'énergie mais pour l'environnement au sens large. C'est un document très complet et plein de bonnes idées que McCain s'abstient bien d'évoquer - il faut dire que ça contredirait la plupart des lois qu'il a votées sous les deux mandats de Bush. Ce dernier esquisse néanmoins un plan d'adaptation aux conséquences du changement climatique, chose qui n'apparaît pas dans la trousse à outils d'Obama.

L'indépendance énergétique, pierre angulaire des deux programmes

On peut s'en réjouir ou le regretter, mais ce n'est pas la prise de conscience d'un péril imminent qui a fait de l'énergie l'un des sujets number one, mais bien la récente explosion des prix (voir le graphe qui fait peur).

Effectivement les USA importent 60% de leur pétrole soit 10 millions de barils par jour, l'équivalent de la production quotidienne de l'Arabie Saoudite. Obama comme McCain ont fait de l'indépendance énergétique des Etats-Unis leur priorité absolue : Lexington n'est-il pas le nom de la ville où débuta la guerre d'indépendance ? C'est bien-sûr une mesure de bon sens, mais teintée d'une bonne dose de populisme. Il suffit en effet de dire aux américains qu'il en va de leur sécurité pour faire mousser l'affaire, et d'utiliser les quelques mots qui font peur pour finir de faire monter la sauce. Obama est le moins insistant et se contente de transformer "Venezuela" en "Venezuela d'Hugo Chavez" (le nom de Chavez suffisant à provoquer une réaction d'urticaire à la moitié du pays). McCain qui aime jouer aux gros bras sort l'artillerie lourde et répète à l'envi qu'il est indispensable de cesser de financer, en achetant leur pétrole, des régimes autoritaires comme ceux du Moyen-Orient ou de l'Iran, ennemis des Etats-Unis.

Le vieux monsieur oublie bien-sûr de préciser que les Etats-Unis n'importent plus de pétrole iranien depuis 1988 (guerre Iran-Irak), sauf de juillet à novembre 1991. En ce qui concerne l'Arabie Saoudite - vivier du fondamentalisme sunnite, la famille Séoud ne doit sa place au pouvoir qu'aux Etats-Unis qui, depuis la création de la Joint Economic Commission au début des années 70, assure la protection du régime et ferme les yeux sur ses pratiques en échange de robinets ouverts, de prix bas et surtout de ventes exclusivement réalisées en dollars.

Quoi qu'il en soit, le discours sur l'indépendance énergétique est une bien belle réthorique qu'il va être difficile de mettre en oeuvre, la faute notamment au tarissement des puits nord-américains. Le Washington Post explique très bien pourquoi la promesse d'Obama risque de ne pas être tenue mais oublie bien-sûr de préciser que McCain promet la même chose.

Quelques points d'achoppement plus ou moins médiatisés

Le premier grand clash, hautement médiatisé, intervient sur le dossier de "l'offshore drilling" (forages pétroliers en haute-mer). Certaines zones riches en pétrole sont pour l'instant interdites au forage : McCain souhaite revenir sur ces interdictions (tout comme 70% des américains) ; Obama, dans une posture courageuse, a initialement refusé ce type de forages, avant de plus ou moins se dédire sous la pression de son adversaire.
En échange, Obama propose d'obilger les compagnies pétrolières à exécuter tous leurs contrats d'exploitations, ce qui permettrait d'éviter que des zones où le forage est actuellement autorisé ne restent pas inexploitées ; en outre il propose d'autoriser très modérément l'exploitation du pétrole du Montana, du Nord-Dakota et de l'Alaska (Palin souhaite, elle, une autorisation totale de forage en Alaska).

Plus curieusement, Obama juge également nécessaire de taper dans les réserves stratégiques du pays (700 millions de barils de pétrole enfouis autour du golfe du Mexique prévus pour faire face à une situation de crise) pour faire baisser les prix. Je n'ai pas vérifié, mais je crois que McCain s'y oppose, à juste titre me semble-t-il. Une telle action apporterait certes un soulagement immédiat, mais faible, de courte durée (un mois), à un prix exorbitant et sans rien changer au fond du problème.

Egalement très médiatisées puisqu'elles sont au coeur de la rivalité historique entre démocrates et républicains, les taxes sur les énormes profits des compagnies pétrolières réalisés grâce aux prix élevés du pétrole. On s'en doute, c'est Obama qui a lancé l'idée (pour redistribuer $1000 par famille et $500 par personne célibataire) et c'est McCain qui la combat vigoureusement. J'y suis pour ma part tout à fait favorable, ces extra-profits ne correspondant pas à un excès de richesses produites mais à une aubaine, celle des prix élevés. Certes les compagnies ont besoin de fonds propres pour développer leurs activités d'exploration-production, mais le budget qui y est consacré est ridicule par rapport au bénéfice net : ainsi de telles taxes ne plomberaient pas comme on le dit la compétitivité de ces entreprises.

Un dernier point d'achoppement concerne le marché de permis négociables pour réduire les émissions de GES (voir mon article sur le sujet). L'architecture du marché proposé par McCain reprend celle du Liberman-McCain Act, une proposition de loi visant à réduire les émissions de GES qui a été rejetée par le congrès au printemps dernier. Celui d'Obama est plus agressif, mais pas nécessairement plus efficace : McCain vise une réduction de 60% des émissions d'ici 2050 par rapport au niveau de 1990, Obama 80% (la France vise environ 75%, c'est le fameux "Facteur 4").
De manière générale, McCain détaille assez précisément l'organisation du mécanisme alors qu'Obama reste plus évasif - à la limite même de l'amateurisme sur la présentation de son "cap-and-trade".

Enfin, notons pour l'anecdote une divergence sur les transports : Barack Obama se fait le héraut des transports en commun alors que McCain n'en dit mot. Mais puisque tout le monde s'en fiche aux USA, le sujet n'a aucune espèce d'importance pour les médias.

De nombreux points d'accord

Derrière ces désaccords se cachent de nombreuses similitudes ; ainsi les deux candidats envisagent de consacrer tout ou partie des ressources générées par le marché de quotas à un investissement de masse dans les énergies renouvelables. McCain promet 2 milliards de dollars par an pour développer le "charbon propre", des allègement de charges de 10% sur les emplois liés à la recherche en énergies renouvelables et des allègements d'impôts pour l'éolien, l'hydraulique et le solaire. Obama réplique en imposant 10% de renouvelables dans l'électricité en 2012 (actuellement 7%) et 25% en 2025 ; en France, notre objectif est de 10% en 2010. Il ajoute également une extension pour 5 ans des allègements d'impôts pour les énergies renouvelables et, lui aussi, un volet "charbon propre" (stockage du CO2 dans les puits pétroliers) : en tout, 15 milliards de dollars par an. Signalons que les deux ne font aucun cas de l'énergie géothermale

Tous deux souhaitent investir dans des Smart Grids, une technologie permettant de rendre les réseaux de distribution d'électricité "intelligents", ce qui diminue les pertes, évite les blackouts, réduit la charge en heures de pointe et permet d'intégrer plus d'énergies renouvelables. C'est un point fondamental dans la politique d'aide aux énergies renouvelables, et la France est très en retard dans ce domaine.

McCain et Obama mettent l'accent sur l'automobile : 300 millions de dollars investis pour développer de nouvelles batteries, accélération du développement des véhicules flex-fuels (véhicules pouvant utiliser de grandes quantités de biotéhanol), développement de la filière biocarburants, pénalités plus sévères pour les constructeurs ne respectant pas les standards de consommation et $5000 d'allègement d'impôts pour l'achat d'un véhicule propre : ça, c'est pour McCain. Obama fait monter les enchères presque point par point : 4 milliards de $ pour aider les constructeurs automobiles à se restructurer, 1 million d'hybrides rechargeables d'ici 2015, obligation pour tous les véhicules neufs d'être flex-fuel, développement des biocarburants de 2e génération, amélioration des standards de consommation de 4% par an, et $7000 de crédit d'impôt pour l'achat d'un véhicule propre. S'il n'a pas encore gagné la bataille électorale, Obama a clairement gagné celle des chiffres.

Sur le nucléaire, McCain souhaite la construction de 45 nouvelles centrales d'ici 2030 ; Obama ne donne pas de chiffres et se montre plus méfiant sur le problème des déchets, sans remettre en cause l'intérêt de la filière.

Obama réserve plus d'importance à l'efficacité énergétique que McCain. Ce dernier se borne à souhaiter une rénovation des bâtiments publics, alors que le premier fixe une série d'objectifs ambitieux en maîtrise de la demande d'électricité, standards de consommation pour les bâtiments et l'électroménager (tout les bâtiments neufs devront être à énergie positive d'ici 2030), rénovation des maisons et des bâtiments publics. Il faut dire que l'administration américaine est le premier consommateur d'électricité au monde !

Enfin si les deux candidats mettent l'accent sur la création de nouveaux emplois, c'est encore une fois Obama qui prend l'avantage : il annonce clairement la création de 5 millions d'emplois non délocalisables grâce à un investissement total de 150 milliards de dollars en 10 ans. Il prévoit aussi d'intéressants programmes de formation de main-d'oeuvre, en particulier les vétérans et les jeunes : exactement ce qu'il nous manque en France.

Une différence fondamentale de philosophie

Techniquement, à part les quelques points cités plus haut et presque négligeables au regard de la multitude d'actions à entreprendre, les deux programmes sont faits du même bois. Pourtant j'y vois, en creux, une double-différence qui tient plus à la philosophie sous-jacente qu'aux collections de mesures proposées.

Premièrement, si j'ai relativement confiance dans la sincérité des propos d'Obama - ses votes au Sénat attestant de l'authenticité de ses convictions environnementales - je ne crois pas une seule seconde à celle de McCain. Une quinzaine de ses conseillers et leveurs de fond - dont le sulfureux Randy Scheunemann - sont ou ont été liés, de près ou de loin, à ce qu'on appelle ici "Big Oil" (l'industrie du pétrole) dont McCain a reçu un demi-million de dollars de dons rien qu'en 2008. Plus grave, comme l'explique cet article du New York Times, alors que son plan de soutien aux énergies renouvelables était déjà lancé, McCain n'a pas voté en juin dernier - pour la huitième fois consécutive - la loi qui permettrait de reconduire sur un an les crédits d'impôts.

McCain a pu faire illusion sur son côté écolo, mais depuis qu'il a récupéré son illuminée de bigote, sa campagne est redevenue une campagne républicaine classique à la botte de "Big Oil". Son double-langage est d'un cynisme alarmant et il ne fait (presque) rien pour s'en cacher. En témoigne cette publicité à l'attention des électeurs du Michigan (état concentrant de nombreuses usines automobiles) où il explique qu'il faut autoriser les forages offshore pour faire baisser le prix de l'essence afin d'augmenter les ventes de trucks, ces pick-ups gros comme des chars Leclerc et qui polluent comme 10 Trabant.



La seconde différence est moins explicite et se livre moins facilement à l'analyse. Elle tient à la vision du rôle de l'état par chacun des candidats. McCain se veut "dérégulateur" et son programme est bâti en conséquence, sobre, évitant autant que possible les mesures de régulation directe et utilisant plus volontiers les mécanismes de marché et de réduction d'impôts. Obama, à l'opposé, accumule les interventions de l'état et les mesures en tous genres, convaincu que le marché a besoin d'être régulé pour bien fonctionner.

McCain fait clairement confiance à l'initiative privée pour faire éclore de nouvelles technologies, et son programme s'attache à articuler recherche et commercialisation ; en bref, McCain est un partisan du technology-push. Obama vise plutôt le demand-pull ("tirer la demande") par les multiples subventions qu'il propose.

Le débat entre intervention et laisser-faire est vieux comme Hérode et particulièrement prégnant aux Etats-Unis ; je suis pour ma part convaincu que puisque la plupart des problèmes d'environnement sont dus à des échecs du marché (des externalités, en langage économique), le marché est par définition incapable d'y apporter seul une réponse : laissez faire le marché, et la situation ne fera qu'empirer.

Des stratégies incomplètes et contradictoires

En conclusion, je me garderai bien de donner un bon point à Obama et un mauvais à McCain. C'est clairement le projet d'Obama que je préfère, mais plus par défaut que par adhésion. Les deux programmes m'apparaissent au mieux insuffisants, au pire inefficaces et contradictoire - certes à des degrés divers.

Les deux candidats ont rapidement trouvé un bouc-émissaire responsable des cours élevés du pétrole : les spéculateurs, dont l'action sur les marchés "à terme" entraîneraient une inflation des prix sur les marchés "spot" (marchés en temps réel). Cette vision est largement battue en brèche par The Economist, qui affirme que les spéculateurs n'ont pas d'influence sur les cours spot. En effet ces derniers échangent des contrats et non des barils, et ils ne font qu'un pari sur l'évolution des cours. Ces paris "n'ont pas plus d'influence sur le prix du pétrole qu'un pari sportif n'a d'influence sur le résultat du match". Au final, promettre une baisse des cours en encadrant les marchés à terme relève de la duperie, selon l'article en question.

Il est également frappant de voir à quel point les deux plans poursuivent des objectifs en apparence inconciliable. D'un côté, l'indépendance énergétique dicte la nécessité de toujours plus de forages et de production domestique. De l'autre, la contrainte environnementale impose une réduction des émissions de gaz à effet de serre. On peut douter de la cohérence de ces deux projets.
"Nos enfants vont nous en vouloir un jour. Nous vivons à crédit et hypotéquons leur avenir. Nous avons rejeté tant de gaz à effet de serre dans l'atmosphère, pour la croissance de notre propre génération, que nos enfants vont probablement passer une bonne partie de leur vie d'adulte à gérer les conséquences climatiques de notre inconséquence. Et maintenant, voilà que nos leaders leur disent que la solution se trouve dans les forages offshore, pour toujours plus d'énergies fossiles à impact climatique.

Folie. Pure folie."
Le propos est de Thomas Friedman dans le New York Times. L'Amérique ne peut pas continuer à vouloir toujours plus de ce qui lui fait tant de mal : le meilleur moyen d'aider un toxicomane à se passer de sa drogue n'est pas de lui fournir un petit fix occasionel (réserve stratégique ou forage offshore), mais bien de l'obliger à poursuivre imperturbablement son sevrage. A ce titre, on peut regretter l'affligeant spectacle offert par la convention républicaine où durant le speech de Giuliani le public est parti en transe, hurlant convulsivement un triste "drill, baby drill !" (fore, chérie fore !) qui me désole autant qu'une bande de jeunes des banlieues criant "nique la police"...



Prodigieuses politiques, donc, grâce auxquelles la société paiera deux fois pour un résultat incertain : une fois à l'aller, pour développer de nouveaux forages qui ne commenceront à produire que dans une décennie, envoyant totalement à contre-temps un témoignage fort de l'addiction de l'Amérique au pétrole ; et une fois au retour, pour assurer une transition à des énergies renouvelables dont l'addition s'alourdit à mesure qu'on la retarde. Admirons sincèrement les deux : à courir sans relâche après deux buts antithétiques, on n'arrive jamais nulle part.

Par conséquent, le gros défaut de ces politiques tient à leur manque de vision globale des phénomènes. Les deux candidats nous proposent un patchwork de mesures touchant à tout ce qu'il est possible de toucher (d'où les similitudes), chacun à sa manière. Aucun n'identifie vraiment les causes simples des maux qui accablent l'Amérique, même si le programme d'Obama, avec son volet environnemental, est un peu plus cohérent.
A long terme, nous savons que la quantité de pétrole que nous utilisons est directement liée à notre usage du territoire et à nos schémas de développement. Durant les 100 dernières années, nos communités ont été organisées autour du principe d'essence bon marché.
Il faut attendre le dernier paragraphe (!) du programme "énergie" d'Obama pour lire ces lignes ; j'ai tout de même frémi en les lisant, mais je suis tombé de haut en lisant la phrase suivante :
Barack Obama et Joe Biden sont convaincus qu'il faut consacrer suffisament de ressources à la réparation de nos routes et de nos ponts.
Le constat fondamental est relégué à la fin du document, et encore est-il suivi d'une déclaration curieusement de nature à renforcer ce triste constat. Voilà le noeud gordien du problème : tant que la cause des maux ne servira pas d'inspiration à l'élaboration d'un remède ; tant que, par manque de courage, par populisme ou par intérêt, on se refusera à dire la douloureuse vérité, les politiques n'auront pas l'efficacité qu'on attend d'elles. Pas plus les tricotages de mesures en tous sens d'Obama que les élucubrations de McCain.

2 commentaires:

Les parapluies de Bergen a dit…

Faudra juste que tu rectifies ça : si j'ai relativement confiance dans la sincérité des propos de McCain - ses votes au Sénat attestant de l'authenticité de ses convictions environnementales - je ne crois pas une seule seconde à celle de McCain."

Stanford Psycho a dit…

C'était pour voir ceux qui suivaient... bravo d'être arrivé jusque là encore alerte !