Un petit mot pour vous dire que c'est officiellement terminé : après une soirée d'adieu des plus mémorables et un vol dont je n'ai pas vu grand chose, je suis rentré hier matin à Paris.
Je ne vais pas disserter des heures pour vous mettre la larme à l'oeil. J'ai passé 15 mois fabuleux, et je voulais remercier tous ceux qui ont contribué à en faire un séjour inoubliable.
Mais stay tuned, on me dit que l'aventure n'est pas tout à fait terminée et qu'avant de commencer à travailler, je vais encore avoir quelques raisons de poster sur ce blog...
Joyeuses fêtes à tous et à bientôt !
lundi 15 décembre 2008
jeudi 11 décembre 2008
Dernière virée à San Francisco...
La fin approche, et puisque j'ai presque terminé mes partiels, presque fini de régler mes paperasses et presque pas commencé à faire mes bagages (on me dit que pas du tout, d'ailleurs), j'ai profité de la belle journée d'aujourd'hui pour faire mes adieux à SF. Sans regrets, car pendant ce temps le charme de Julie a fait des merveilles pour vendre la Julmobile à bon prix (+35% en onze mois, même à Lehman ils ont pas fait mieux !).
"Développement durable", San Francisco ? Mmmh, le coup de la patinoire sur Union Square au pied des palmiers pour faire mieux qu'à New-York, c'est pas très green !
Quelques petites photos prises ici ou là :
Enfin deux petites vidéos histoire de réchauffer ceux qui sont sous la neige :
"Développement durable", San Francisco ? Mmmh, le coup de la patinoire sur Union Square au pied des palmiers pour faire mieux qu'à New-York, c'est pas très green !
Quelques petites photos prises ici ou là :
Enfin deux petites vidéos histoire de réchauffer ceux qui sont sous la neige :
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mardi 9 décembre 2008
Gehry aux States
Un petit post un peu plus sérieux pour vous parler de cet architecte de génie qu'est Frank Gehry et dont j'ai eu le plaisir d'admirer quelques ouvrages un peu partout où je suis allé aux Etats-Unis. Je me suis même retrouvé, dans mon dernier entretien d'embauche, à disserter sur l'onirisme des formes dans ses créations... malheureusement il faut croire que ça na pas suffi !
On commence avec le Stata Center à Boston (enfin Cambridge, juste à côté), le bâtiment des geeks du MIT que j'ai visité en juillet. Désolé pour la météo pas terrible, c'est ça la côte Est !
On continue avec celui qui m'a le plus fasciné : le Walt Disney Concert Hall à Los Angeles, une salle de concert érigée à la mémoire de M. Disney sus-nommé. Un bâtiment splendide dont la construction fut difficile, et qui est peut-être celui qui rappelle le plus le Guggenheim de Bilbao.
A Seattle, j'en ai déjà parlé, se trouve l'Experience Music Project. Des choix de couleurs un peu douteux (le bleu pisseux n'est pas du plus bel effet...) mais un bâtiment intéressant, composé de quatre partie aux formes et textures différentes.
Enfin à Chicago se trouve le Jay Pritzker Pavillion, une salle de concert en plein air dédiée à celui qui a donné son nom à l'équivalent du prix Nobel de l'architecture - d'ailleurs remporté par Gehry en 1989.
J'avais également admiré sa "Maison Dansante" à Prague il y a 3 ans, elle aussi fascinante et tout en mouvement. Et pour chacun de ces bâtiments la conclusion est sans appel : je préfère les fromages français à leurs ersatzs américains, mais l'inverse est vrai pour les architectes !
On commence avec le Stata Center à Boston (enfin Cambridge, juste à côté), le bâtiment des geeks du MIT que j'ai visité en juillet. Désolé pour la météo pas terrible, c'est ça la côte Est !
On continue avec celui qui m'a le plus fasciné : le Walt Disney Concert Hall à Los Angeles, une salle de concert érigée à la mémoire de M. Disney sus-nommé. Un bâtiment splendide dont la construction fut difficile, et qui est peut-être celui qui rappelle le plus le Guggenheim de Bilbao.
A Seattle, j'en ai déjà parlé, se trouve l'Experience Music Project. Des choix de couleurs un peu douteux (le bleu pisseux n'est pas du plus bel effet...) mais un bâtiment intéressant, composé de quatre partie aux formes et textures différentes.
Enfin à Chicago se trouve le Jay Pritzker Pavillion, une salle de concert en plein air dédiée à celui qui a donné son nom à l'équivalent du prix Nobel de l'architecture - d'ailleurs remporté par Gehry en 1989.
J'avais également admiré sa "Maison Dansante" à Prague il y a 3 ans, elle aussi fascinante et tout en mouvement. Et pour chacun de ces bâtiments la conclusion est sans appel : je préfère les fromages français à leurs ersatzs américains, mais l'inverse est vrai pour les architectes !
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Tu la boucles...
(NB si vous ne comprenez pas : ceci est un message à caractère plutôt private... :)
En fait je m'emm**** un peu à surveiller le partiel de mes élèves, faut bien que je m'occupe !
En fait je m'emm**** un peu à surveiller le partiel de mes élèves, faut bien que je m'occupe !
samedi 6 décembre 2008
Easy cheese
Jusqu'au bout, les américains ne cessent de me surprendre. Souvenez-vous, c'était il y a un an, et je découvrais le cidre en poudre. J'étais fraîchement débarqué aux USA et ça m'avait un peu estomaqué. Avec le temps, je pensais etre devenu suffisamment blasé pour ne plus m'horrifier devant les pires sacrilèges gastronomiques, mais je dois admettre que la créativité culinaire débordante au pays de l'Uncle Sam a réussi une dernière fois à me laisser sans voix lorsque j'ai découvert ça :
Oui vous ne rêvez pas : mieux que le Fast'huîtres ou le Rapid'asperges, voici venu le fromage en bombe ! Et pas n'importe quel fromage, s'il vous plaît, car il ne s'agit de rien de moins qu'un savoureux Cheddar : un bon moyen de me rendre compte que je ne suis pas si mécontent de rentrer au pays des fromages qui puent...
Oui vous ne rêvez pas : mieux que le Fast'huîtres ou le Rapid'asperges, voici venu le fromage en bombe ! Et pas n'importe quel fromage, s'il vous plaît, car il ne s'agit de rien de moins qu'un savoureux Cheddar : un bon moyen de me rendre compte que je ne suis pas si mécontent de rentrer au pays des fromages qui puent...
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dimanche 30 novembre 2008
Jour de fête
Ah bon, on fête quoi ? Pour commencer, les 100 ans de Lévi-Strauss. Je m'en veux de n'avoir lu Tristes Tropiques que cet été car c'est maintenant ma Bible. Et pour éviter à d'autres de passer à côté d'une oeuvre aussi riche je propose carrément qu'on supprime un an de philo de terminale à se faire c**** sur Platon ou Descartes, et qu'à la place on passe l'année à n'étudier que Lévi-Strauss. Rien que ça. Xavier Darcos, si tu m'entends...
Ensuite, je ne sais pas trop ce que j'avais à fêter : le début de la fin de mon séjour ici ? la fin des vacances de Thanksgiving ? bref, pour fêter ça, la Julmobile et moi on est partis en amoureux se balader le long de la côte au nord de San Francisco en suivant la "mother road", c'est-à-dire la (splendide) highway 1 qui offre des points de vue à couper le souffle. Je ne sais pas combien il y a de "plus belle route du monde aux Etats-Unis" mais celle-ci fait assurément partie du lot.
Voilà donc la jolie petite boucle faite aujourd'hui, entre 300 et 400 miles pendant 12h. Fatiguant mais merveilleux, d'autant que la météo était à proprement parler estivale (pas la peine de me dire que ça va me piquer dans deux semaines...).
Si la Road 1 est magique, c'est qu'elle offre des milliards de facettes en peu de kilomètres ; tantôt accrochée à des falaises plongeant droit dans le pacifique, tantôt traversant les collines verdoyantes de l'arrière-pays, cette route est un poème à elle toute seule, bordée de pins, d'eucalyptus, de sycomores et de séquoias. Pour ceux qui ont vu There will be blood, ce sont un peu les mêmes paysages que l'on retrouve à la fin quand il atteint la côte.
La partie la plus connue est bien évidemment Big Sur (entre SF et Los Angeles), mais la partie nord est tout aussi - sinon plus - belle ! Cette région a en plus le charme de la Californie du Nord, avec ses petites bourgades anticonformistes qui étalent magasins d'artisanat ou d'antiquités et marchés bio - dont Bodega avec sa chapelle blanche, où Hitchcock tourna Les Oiseaux. Un peu comme Bolinas, sans le côté post-soixante-huitard.
Je pensais aller plus au nord jusqu'à Mendocino, mais arrivé à Gualala j'en ai eu marre, et j'ai décidé de couper à travers les montagnes et récupérer l'autoroute. C'est là qu'arrive le côté "aventure" du jour. Bien évidemment j'ai commencé par me paumer sur une route indiquée sur aucune de mes deux cartes, ce qui m'a bien fait perdre 3/4h. S'en est suivi 1h de départementale comme on n'en trouve qu'au fin fond de la Creuse, dans la forêt, sans signalisation, qui tourne, qui monte et qui descend, le tout de nuit.
Jusque-là ça reste facile, mais avec les multiples chevreuils, coyotes et même vaches (noires, pour être sûr de bien les voir) en travers du chemin ça devient un peu du Mario Kart. J'ai même failli ramener Bambi sur le pare-chocs... Morale de l'histoire : 1) c'est dur d'imaginer des coins aussi paumés en Californie, mais ça existe (l'énorme temple Bouddhiste au milieu des montagnes, je n'y croyais pas trop) ; 2) un mal pour un bien, j'ai quand même eu droit à un beau coucher de soleil.
Ensuite, je ne sais pas trop ce que j'avais à fêter : le début de la fin de mon séjour ici ? la fin des vacances de Thanksgiving ? bref, pour fêter ça, la Julmobile et moi on est partis en amoureux se balader le long de la côte au nord de San Francisco en suivant la "mother road", c'est-à-dire la (splendide) highway 1 qui offre des points de vue à couper le souffle. Je ne sais pas combien il y a de "plus belle route du monde aux Etats-Unis" mais celle-ci fait assurément partie du lot.
Voilà donc la jolie petite boucle faite aujourd'hui, entre 300 et 400 miles pendant 12h. Fatiguant mais merveilleux, d'autant que la météo était à proprement parler estivale (pas la peine de me dire que ça va me piquer dans deux semaines...).
Si la Road 1 est magique, c'est qu'elle offre des milliards de facettes en peu de kilomètres ; tantôt accrochée à des falaises plongeant droit dans le pacifique, tantôt traversant les collines verdoyantes de l'arrière-pays, cette route est un poème à elle toute seule, bordée de pins, d'eucalyptus, de sycomores et de séquoias. Pour ceux qui ont vu There will be blood, ce sont un peu les mêmes paysages que l'on retrouve à la fin quand il atteint la côte.
La partie la plus connue est bien évidemment Big Sur (entre SF et Los Angeles), mais la partie nord est tout aussi - sinon plus - belle ! Cette région a en plus le charme de la Californie du Nord, avec ses petites bourgades anticonformistes qui étalent magasins d'artisanat ou d'antiquités et marchés bio - dont Bodega avec sa chapelle blanche, où Hitchcock tourna Les Oiseaux. Un peu comme Bolinas, sans le côté post-soixante-huitard.
Je pensais aller plus au nord jusqu'à Mendocino, mais arrivé à Gualala j'en ai eu marre, et j'ai décidé de couper à travers les montagnes et récupérer l'autoroute. C'est là qu'arrive le côté "aventure" du jour. Bien évidemment j'ai commencé par me paumer sur une route indiquée sur aucune de mes deux cartes, ce qui m'a bien fait perdre 3/4h. S'en est suivi 1h de départementale comme on n'en trouve qu'au fin fond de la Creuse, dans la forêt, sans signalisation, qui tourne, qui monte et qui descend, le tout de nuit.
Jusque-là ça reste facile, mais avec les multiples chevreuils, coyotes et même vaches (noires, pour être sûr de bien les voir) en travers du chemin ça devient un peu du Mario Kart. J'ai même failli ramener Bambi sur le pare-chocs... Morale de l'histoire : 1) c'est dur d'imaginer des coins aussi paumés en Californie, mais ça existe (l'énorme temple Bouddhiste au milieu des montagnes, je n'y croyais pas trop) ; 2) un mal pour un bien, j'ai quand même eu droit à un beau coucher de soleil.
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jeudi 27 novembre 2008
Ca va me manquer...
2 messages aujourd'hui après tant de silence, que se passe-t-il ?! Eh bien c'est tout simplement férié aujourd'hui (Thanksgiving), et puisque mes chers roommates soit soit à New-York soit à Hawaii et qu'il n'y a que les fauchés qui restent ici, je me retrouve seul avec plein de temps pour blogger.
Je commence à réaliser que dans pile-poil deux semaines j'aurai terminé les derniers partiels de ma vie, assisté à mes derniers amphis et rendu mes derniers homeworks. Et je commence aussi à réaliser que certains trucs vont me manquer, notamment ce beau campus. En fait voilà : cet article est une excuse pour publier les belles photos que j'ai prises il y a 10 jours et vous faire croire qu'il fait toujours beau en Californie (mais sachez qu'hier il a plu toute la journée...).
Je commence à réaliser que dans pile-poil deux semaines j'aurai terminé les derniers partiels de ma vie, assisté à mes derniers amphis et rendu mes derniers homeworks. Et je commence aussi à réaliser que certains trucs vont me manquer, notamment ce beau campus. En fait voilà : cet article est une excuse pour publier les belles photos que j'ai prises il y a 10 jours et vous faire croire qu'il fait toujours beau en Californie (mais sachez qu'hier il a plu toute la journée...).
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