dimanche 28 octobre 2007

Un week-end comme on les aime

Eh oui, après une semaine de midterms (partiels de mi-trimestre) qui se sont bien passés, l'heure était à la détente. Au programme : sieste, glande, lecture, concert et musée.

Je passe directement à l'activité la plus intéressante du week-end : le
21st Annual Bridge School Benefit. Il s'agit d'un concert annuel au profit de la Bridge School, une association qui assure la scolarisation d'enfants handicapés physiques et mentaux, dans un grand amphithéâtre à ciel ouvert non loin de Stanford.


La femme de Neil Young fait partie de l'association, ce qui leur permet d'avoir toujours de très grands noms pour leurs concerts : au cours des 10 dernières années sont passés Simon & Garfunkel, the Who, Green Day, Sheryl Crow, Tracy Chapman, Pearl Jam, Bruce Springsteen ou encore Ben Harper... Cette année parmi les 8 groupes programmés, les stars s'appelaient Neil Young, Jerry Lee Lewis et... Metallica ! Donc ça vallait le coup de se déplacer et j'y suis allé avec Zena "la guerrière" (excusez ce jeu de mots foireux mais que j'aime bien quand même)


Passons sur le fait que je n'ai pas reconnu Neil Young - j'ai été victime d'une interversion impromptue de l'ordre de passage. Le prenant pour un autre et après une première chanson vraiment nulle et chantée faux, j'ai commencé à comater dans l'herbe ; au fur et à mesure qu'il jouait je commençais à me dire que finalement pour un débutant ce type se démerdait pas trop mal, et j'ai même fini par me demander qui était cet importun qui se permettait de faire durer sa dernière chanson un quart d'heure juste avant Neil Young ! Explosion de rire de la nana du staff à qui je demande qui était celui qui venait de jouer ; on avait toujours le fait d'être étrangers comme excuse...

Arrive ensuite Jerry Lee Lewis qui du haut de ses 70 ans bien tassés et bien qu'il arrive à peine à marcher, se transforme en une véritable bête de scène dès qu'il s'installe derrière son piano, surtout lorsqu'il envoie son bon vieux
Great balls of fire. Un grand moment de pur rock'n roll !


Enfin le clou du spectacle, un peu ce pour quoi on était venus : Metallica. Pas le Metallica des années 80 bien violent - sans doute pour imposer une certaine unité de style dans une prog éclectique, et aussi parce qu'ils jouaient pour des enfants handicapés qui étaient sur la scène avec eux, et que le concept du pogo en fauteuil roulant n'est pas encore très au point... Donc un Metallica édulcoré dans un set acoustique surprenant, avec quelques reprises au début dont un inattendu
Brothers in arms de Dire Straits. Puis les grands tubes du groupe comme Fade to Black et pour finir un petit Nothing Else Matters des familles dont voici un extrait vidéo - désolé, je le pourris un peu par moments en chantant, et désolé encore, j'ai préféré profiter du live plutôt que de filmer toute la chanson, donc il ne fait que 2 min. Vous n'avez pas la meilleure partie, mais ce fut un beau moment d'antologie !



Du coup on a raté la fête organisée pour Halloween, mais ça valait le coup.

Aujourd'hui visite du MOMA (musée d'art moderne) de San Francisco, un peu décevant je trouve, donc je ne vais pas m'apesantir dessus.

Voilà, c'est tout pour aujourd'hui !

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