Je suis de nouveau à la bourre puisque ça fait (déjà) presque 2 semaines que je suis rentré de Chicago où, grâce à la générosité sans limites de Monsieur United, j'ai pu me rendre pour 10 dollars. C'est d'ailleurs avec amusement que j'ai découvert cet article sur Jimi Hendrix et Barack Obama, enfants de Seattle et Chicago incarnant "l'Amérique réconciliée", paru alors que j'étais précisément à Chicago. Un grand merci au passage à Paulo, mon ex-roommate de stage mili à Hyères, qui m'a accueilli chez lui pour ce week-end à rallonge.
J'ai eu le plaisir de me faire surprendre tout le week-end par cette ville dont je ne savais absolument rien, mis à part qu'elle est la ville d'Al Capone, des Blues Brothers, de Tintin en Amérique et d'Urgences, où l'on voit souvent le métro surélevé. Qu'y ai-je donc découvert ?
Tout d'abord, qu'il y fait froid. Pas encore de neige au sol, mais on en a vu tomber du ciel. Sachant qu'il faisait bien 25°C et grand ciel bleu quand on est partis de San Francisco, le contraste a été rude en arrivant sous les nuages par 0°C. De quoi ne pas avoir de regrets en repartant ! (Je dis "on", car Thomas et Stouf faisaient partie du voyage). Autant dire qu'on ne s'est pas trop attardés sur la "plage" au bord du lac Michigan.
Ensuite, j'ai découvert une très belle ville, certainement l'une des plus riches du pays en architecture des XIXe-XXe Siècles. Mies Van Der Rohe n'y avait-il pas élu domicile lorsque le Bauhaus fut déclaré "art dégénéré" par les nazis ? Mais avant ça la ville a été imprégnée des styles beaux-arts et art-déco, avant que Louis Sullivan ne développe l'école de Chicago tenante d'une architecture fonctionnaliste et qui construisit les premiers gratte-ciel. C'est d'ailleurs ici que se trouve la plus haute tour du pays (depuis le 11 septembre), la Sears Tower. L'architecture tour en bateau sur la Chicago river qui traverse la ville permet d'en savoir plus en la matière - et accessoirement de se transformer en glaçon sur pattes lorsque vous avez la bonne idée de le faire en novembre. Regardez d'ailleurs comment Thom et Paul ont l'air réchauffés.
J'ai beaucoup aimé le Millenium Park, adjacent au Grant Park où Obama a tenu son discours de victoire le 4 novembre. Ce parc au pied des buildings rassemble quelques chefs-d'oeuvre dont le "bean", un gros haricot d'acier poli, et le Pritzker Pavillion, une salle de concert en plein air signée Gehry. Juste à côté le Chicago Art Institute vaut son pesant de cacahuètes même si nous n'avons pas pu admirer les galeries impressionnistes (qui font la célébrité du musée) pour cause de rénovation.
Côté vie nocturne Chicago n'est pas en reste et nous en avons bien profité, avec pour commencer le bar au sommet de la Hancock Tower avec vue sur la ville - et qui oublie généreusement de compter la moitié de nos consommations.
Dimanche soir direction le Kingston Mines, un des meilleurs clubs de blues de la ville, qui fut à la hauteur de sa réputation ! Premier groupe : Charlie Love, un batteur, un bassiste, et une curieuse association d'une Fender et d'une Gibson pour un résultat pas dégueu.
On change de salle pour le king de la soirée, Linsey Alexander, qui a l'air tout tranquille vu de loin mais qui sait faire cracher sa Les Paul comme il faut dès qu'il s'énerve un peu dessus ! Et comme monsieur aime les femmes il en profite pour venir les draguer une par une dans la salle, et bien évidemment Steph y a eu droit :
Enfin je n'aurais pas pu repartir de Chicago sans aller faire un tour du côté de chez Monsieur Obama, dont la maison n'es qu'à 5 stations de métro de chez Paul. La rue est bien gardée par des policiers plutôt sympas qui vous laissent prendre toutes les photos que vous voulez, du moment que vous ne vous arrêtez pas de marcher (le fameux "keep moving" américain...). Et je dois dire qu'à 4 la famille Obama ne doit pas trop se marcher dessus vue la taille de la maison !
dimanche 23 novembre 2008
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5 commentaires:
Il est sympa ton pull rayé marron et orange. Tu l'as eu ou ?
Tu radotes un peu, là...
C'est depuis que j'ai 20 ans. Personne m'avait prévenu que ça me ferait ça.
Allez va te coucher, c'est l'heure...
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