mercredi 18 février 2009

Vous voulez connaître l'Amérique latine ?

Alors précipitez-vous chez un (bon) libraire pour y acheter le Dictionnaire amoureux de l'Amérique latine de Mario Vargas Llosa (grand écrivain péruvien). Il a été originellement publié en français, mais je l'ai lu ici dans sa version espagnole. Enfin lu, disons que j'en étais aux 2/3 quand on me l'a piqué avec tout le reste, mais bon...

Ce n'est pas le seul livre de cette collection : entre-autres, je sais qu'il en existe un sur l'Inde et je crois savoir qu'Attali en sort un ces jours-ci sur le judaïsme.

Il s'agit donc d'un bouquin qui traite d'un peu tout ce qui touche à l'Amérique du Sud, principalement centré sur les arts et la culture. Vargas Llosa l'a écrit de manière totalement subjective (son continent vu par lui) avec le point de vue autoritaire de celui qui a rencontré la plupart des personnes dont il parle, parfois en relatant des anecdotes et impressions personnelles.

La plupart des écrivains sud-américains, en particulier, on droit à leur chapitre ce qui fait du livre un excellent traité de littérature latino-américaine. Mais ce n'est pas une accumulation fastidieuse de biographies : on y trouve des interviews réalisées par l'auteur, des hommages posthumes, enfin une multitude de petits textes arrangés par courts chapitres qui rendent le livre facile à lire et très didactique. Les peintres et cinéastes ne sont pas en reste, ce qui m'a permis d'enfin comprendre l'art de Botero ou de découvrir la vie fascinante de Frida Khalo.

Je le recommande donc vivement à ceux qui veulent une bonne introduction à la culture et à l'art sud-américains, injustement méconnus chez nous alors que Paris fut pendant les années 50-70 rien moins que la capitale de la littérature sud-américaine. Et en particulier à Jérôme : lecture indispensable avant ton voyage !

2 commentaires:

Paul Cormier a dit…

Excellent Vargas Losa!
J adore ses bouquins. En as tu lu d autres que ce guide?

Anonyme a dit…

Non ! J'ai failli acheter "Pantaleón y las visitadoras" hier mais en fait j'ai opté pour un Julio Cortazar...