dimanche 8 mars 2009

Couleurs de La Paz

La Paz, une ville pleine palpitante et pleine d'instantanés à saisir. Une ville que je croyais bien connaître après mon précédent séjour et où nous avons un peu plus exploré l'envers du décor avec Alex (un ami de mon club de voile). Une ville oppressante, enfin, bruyante, polluée, que l'on quitte presque avec soulagement pour retrouver un peu de tranquillité, par exemple en prenant de la hauteur pour contempler le canyon et l'altiplano environnant :


Si le centre-ville est étonnament propre pour une ville latino-américaine, il n'en va pas de même des hauteurs (ici la Caja del Alto) qui sont nettement plus pauvres :


Le centre de La Paz se trouve au fond d'un canyon globalement orienté Nord-Sud. Au Nord se trouvent les quartiers traditionnels et plus pauvres. À mesure que l'on descend vers le Sud, le paysage s'occidentalise et les quartiers deviennent plus huppés. La Iglesia de San Francisco se trouve au Nord du canyon :


La Plaza Murillo et ses pigeons :


Les rues sont congestionnées de petits micros, des minibus format bolivien (enfin japonais à la base, le résultat étant le même : les européens sont un peu à l'étroit) avec à la porte un crieur qui annonce le parcours. Une cacophonie sauvage de cris et de klaxons baigne les rues du centre qui ne sont pas de première tranquillité.


L'ancien marché, insalubre (je le sais, avec Max nous avions osé y manger il y a 2 ans) a été détruit et va faire place à des halles flambant neuves :


Le marché de la sorcellerie, sur les hauteurs derrière la cathédrale. Notez les foetus de lamas suspendus au-dessus de l'entrée ; les boliviens les enterrent sous le pas de leur porte pour porter bonheur.


Dans le même quartier, les boutiques à touristes proposent toutes sortes de tissus colorés :


Mais pour faire des affaires, mieux vaut grimper un peu et se rendre dans les quartiers plus authentiques. Là, tout se passe dans la rue : on y vit, on y mange, on y vend, on y achète, on y discute...



Des rues entières sont remplies d'échoppes regroupées par spécialités : une rue des légumes, un quartier des bananes, un autre pour le riz et les pâtes, une halle pour les jeans, un carrefour pour les casserolles...


Et pour finir, une vue vers le Sud du canyon et la "Valle de la Luna" :

2 commentaires:

Les parapluies de Bergen a dit…

Et Cochabamba dans tout ça ?

Anonyme a dit…

Ben, tu me raconteras !