Rencontres – plus ou moins – fortuites…

Le monde est petit mais New-York l’est apparemment encore plus, à en juger des quelques connaissances croisées par le plus grand des hasards cette semaine.

Lundi soir, Josh et sa sœur – qui m’hébergent - sont crevés et se couchent avec les poules. Pour éviter de faire de même je sors dans un bar du coin, le Delancey pour ne pas le nommer (sur Delancey et Clinton, pour ceux qui passeraient par là, je le recommande). Bonne bière, bon concert, bref soirée plutôt sympa. À la fin je monte visiter la terrasse ou plutôt le rooftop comme on dit ici, très bien aménagé. Comme partout ailleurs à NYC on y parle beaucoup français, je tends un peu l’oreille, je regarde autour de moi, et voilà-t-y pas que j’aperçois David Baranes, X2003 vice-prez du Point Gamma en son temps ! On tape la causette, ça fait une fin de soirée sympathique et inattendue.

Mercredi, mais là c’est moins impromptu, je retrouve Carlos – un ami de Stanford – et sa roommate à New-York pour un pot au fameux « 230 », un bar au sommet d’un gratte-ciel au 230 Fifth Ave. Evidemment j’arrive sapé comme un gueux ce qui me donne le droit de foncer dans le premier magasin de fringues pour y dégoter une chemise. Une fois l’étape décisive du videur passée, nous découvrons les lieux : une superbe terrasse avec vue sur le skyline environnant - enfin, quand on peut s’approcher du bord - juste en face de l’Empire State Building ! On aurait pu tomber sur pire pour admirer le coucher de soleil… Seuls hics : énormément de monde (visiblement pas des prolétaires, d’ailleurs) et des prix très élevés. C’est sûr que c’est cher, mais bon, ça vaut le coup quand même : allez, what about another drink ?






Et enfin hier (jeudi), je me balade en fin d’après-midi dans le quartier de Chelsea, une ancienne zone d’entrepôts et de grossistes à l’ouest de Manhattan devenue depuis quelques temps le quartier des artistes et des galeries d’art. Et ça tombe plutôt bien car le jeudi soir ces galeries restent ouvertes en nocturne, et en plus le jeudi 26 était le jour des vernissages des expos d’été. Je me régale en admirant quelques belles expositions en tous genres (peinture, sculpture, photo, arts plastiques, vidéo…).




Mon coup de cœur va à celle de Pepe Villegas, un photographe qui retouche des photos d’œuvres architecturales récentes (ici la Hearst Tower de Norman Foster, près de Central Park).


Pour agrémenter le tout, chaque galerie sert du vin ou du champagne aux visiteurs. Je suis un peu surpris quand on m’en offre la première fois, mais je me fais vite au système, forcément : j’enchaîne les galeries, deux, trois, quatre, puis j’arrête de compter. Au bout d’un moment je deviens assez performant pour juger de la qualité d’une expo en un coup d’œil depuis l’extérieur : s’ils tournent au Perrier, ça ne vaut pas le coup d’entrer. Tout ça confère aux rues un air d’open-bar géant en ces terres puritaines, à mon plus grand émerveillement : encore un sacré truc d’X…


Et justement, ça faisait pas 5 minutes que je m’étais fait la réflexion que je tombe sur Thomas et Arthur, deux X2005 en stage à New-York qui comme par hasard se livraient justement à la même activité. Encore un beau coup du sort qui nous amène à finir dans une boîte avec Moby aux platines et plein de Frenchies sur le dance-floor. J’adore New-York…

Un dimanche à Central Park

Dimanche, fin de matinée, alors que je glande copieusement, mon téléphone sonne : tiens, c’est Manu !
« Ouais salut, j’ai vu sur ton blog que t’étais à NY, ça tombe bien moi aussi !
- Ah bon, t’es où ?
- 8e rue et 1re avenue
- Damned, c’est tout près de chez moi, ça ! Bon, on se voit cet aprèm ?
- OK, à toute »

Et c’est ainsi que nous voilà partis avec Manu pour Central Park, véritable poumon de la ville au beau milieu de Manhattan. Un petit détour quand même par ce que je croyais être LE bar de How I met your mother, le fameux MacLaren’s : et là grosse déception, il ne s’agissait que du bar qui avait inspiré les auteurs de la série, mais pas du vrai bar… Un coup d’œil à la photo vous convaincra :



Puis grosse balade dans Central Park, entre les joggers – qui courent – et les mouleurs – qui moulent. L’endroit est presque irréel, tout à la fois au beau milieu de la ville (géographiquement et culturellement) et complètement en dehors, si l’on considère le calme et l’atmosphère bucolique du parc. Cela crée des paysages urbains extraordinaires que l’on ne voit qu’ici : d’autres villes ont aussi de grands parcs, le Golden Gate Park de San Francisco est même plus grand que Central Park, mais il n’est déjà plus dans le centre. Ici la situation et le skyline qui entourent le parc en font un objet unique, un véritable moment d’urbanisme. J’adore !







Rien que pour le plaisir, un petit panorama pris hier depuis le sommet du Rockefeller Center vers le nord avec mon nouveau joujou – admirez l’orage qui se rapproche (d’ailleurs on se sera pris une bonne drâche pendant notre balade, histoire de se rappeler le Mexique…). J'admets, les raccords merdent un peu, mais c'est mon tout premier !



Et petite cerise sur le gâteau, le théâtre en plein air de Central Park ne joue que du Shakespeare, ce qui nous aura valu le plaisir de voir Hamlet gratuitement (ça a son importance) dans une mise en scène électrique et très originale.

Merci Manu pour cette belle journée !

New York en musique

Samedi 21 juin : fête de la musique ! Mais s’il s’agit d’un réflexe pavlovien chez nous, la tradition n’est pas aussi solidement implantée aux Etats-Unis ; ainsi New-York organisait la deuxième édition de son « make music », beaucoup plus modeste que ce qui peut se passer en France.

Ca tombe bien, Josh – mon roommate de Stanford qui m’accueille chez lui – habite East Village, un ancien quartier un peu alternatif, punkie et underground très en vogue aujourd’hui avec une concentration de bars qui n’a rien à envier au Marais parisien, la différence étant que la plupart proposent des concerts tous les soirs ! Et la scène indie new-yorkaise se porte bien ces derniers temps, à en juger par l’éclosion de groupes comme The Strokes, Clap your hands say yeah, Rufus Wainright…


Je pars donc à la découverte de ce quartier tranquille, sans gratte-ciel, plein des « tenements » typiques de New-York. Historiquement beaucoup d’artistes sont liés à ce quartier pour y avoir vécu ou joué : The Who, Lou Reed et le Velvet Underground, Madonna à ses débuts, Led Zepplin (les fans reconnaîtront d’ailleurs sur la photo ci-dessus les immeubles de la couverture de Physical Graffiti). L’ambiance est tranquille et on a peine à se croire au cœur de New York, si gigantesque et si pressée.


Côté concerts c’est plutôt la bonne surprise avec moult petits groupes qui jouent ça et là : je tombe donc sur un groupe de rock dans un community garden (petits jardins entretenus par le voisinage, typiques de ce quartier), des percus, un improbable duo guitare sèche – violoncelle, de la country…


De l’autre côté de Broadway se trouve Greenwich Village. Là encore il s’agit effectivement plus d’un village que d’une métropole avec des bâtiments bas et une véritable ambiance de quartier. C’était historiquement un quartier artiste et bohème qui a vu débuter Bob Dylan et Jimi Hendrix, a abrité Norman Mailer ou la Beat Generation de Kerouac et consorts avant qu’ils ne partent vers l’Ouest. Et surtout, c’est ici que le mouvement pour les droits des homosexuels fut initié : ça me rappelle vaguement San Francisco tout ça ! Un groupe de jazz jouait d’ailleurs sur Christopher Square, où des statues de Segal rappellent les émeutes qui eurent lieu en 1969 (on a les mêmes à Stanford !).


Je retrouve en fin d’après-midi Claire, Gildas (son copain) et un pote à eux qui les héberge, rencontre assez improbable je dois l’avouer ! Quelques cocktails et un resto à sushi plus tard, je me retrouve à finir la soirée dans un bar underground avec Josh, déjà conquis par The Big Apple sans en avoir vu grand-chose… ça promet !


PS : les photos viennent de mon ancien appareil… mais comme j’ai craqué hier pour un PowerShot SD870, vous en aurez des toute belles très bientôt !

Fin d'un voyage, début d'un autre...

Toutes les bonnes choses ont une fin, mais les meilleures en ont une plus douloureuse. C'est un peu ce qui s'est passé jeudi matin lorsqu'il a fallu que je me sépare de mes excellents compagnons de voyage au terminal de bus de Cancun. La fin du séjour fut à la hauteur du reste : la visite de Chichen-Itza nous a enthousiasmé et la journée passée à Tulum s'est avérée bien agréable malgré le grand nombre de touristes.

4 vols, 5 aéroports, une halte à Stanford, une nuit blanche et 30h plus tard, me voici à New-York City, à glander dans un Starbucks de 5th Avenue. Pas vraiment de choc par rapport à Mexico City, c'est tout aussi bruyant, bordélique et pollué - quoi qu'on y klaxonne un peu plus ! Je ne suis là que depuis quelques heures mais je sens que je vais adorer.

Un grand merci (public) au passage à Louis-Marie qui n'a pas hésité à venir me chercher à l'aéroport à 2h30 du mat !

Dans quelques jours vous aurez droit au carnet de voyage mexicain, il est déjà écrit mais j'attends juste que les autres rentrent pour récupérer les photos, caar le moteur de mise au point de mon appareil m'a lâché dès le premier jour.

A très bientôt donc...

Yucatán

¡Hola todos!

Un petit post très rapide pour dire que tout se passe bien. Après un trip dans la jungle hallucinant et bien arrosé (par la pluie, s´entend, n´allez pas croire autre chose...) au sein d´une peuplade très louche (les Lacandons) nous voici dans le Yucatán. Il ne pleut plus et ça crame sévère!

Beaucoup de ruines visitées, un peu de plage, des bleds paumés, des flamants roses, pas mal d´arnaques et de coups de soleil, des hamacs tout neufs, et de auoi redécorer ma chambre pour faire peur aux mômes: je n´ai pas le temps de m´attarder sur tout!

J´ai même réussi à oublier la date de mon retour qui s´avère être plus tôt que je ne pensais, je suis bon pour un Cancun-Mexico en avion. On part ce soir pour Tulum, avec ses ruines Mayas carrément sur la plage!

A+

In the jungle...

Imaginez vous la jungle pendant la saison des pluies, et vous aurez un aperçu de nos conditions actuelles. Nous sommes arrivés ce matin à Palenque, ville de la région des Chiapas (au Sud du Mexiquem tout près du Guatemala). Après 13h de bus depuis Mexico City la chaleur moite était au RV et nous avons bien souffert en visitant les ruines de la ville Maya, splendides par ailleurs. Là comme pendant toute saison des pluies qui se respecte il drâche comme vache qui pisse, et nous attendons un bus pour s´enfoncer encore plus dans la jungle (des fois que ce soit pas assez...). A bientôt pour la suite!

¡Mexico!

¡Hola todos!

L´année s´est terminée un peu précipitamment et je n´ai pas trop eu le temps d´écrire. Le marathon commença par une petite nuit blanche dimanche soir pour préparer une présentation le lundi après-midi; je termine à 8h du mat, ce qui tombe bien car j´ai un partiel à 8h30... Après ça présentation, puis je commence à déménager mon appart dans la foulée. Le lendemain départ très tôt pour l´aéroport avec Olivier d´où nous nous envolons pour Mexico ! Le voyage me semble tr`s court, faut dire qu´avec 5h de sommeil en 2 jours je n´en ai vu que le décollage et l´aterrissage...

Nous sommes en stand-by à Mexico city en attendant l´arrivée de Julie et de Vincent qui n´avaient pas la chance de finir aussi tôt que nous... La ville est sympa, grouillante et polluée, bref un bon condensé de ce que savent faire les latinos ! Aujourd´hui nous avons visité Teotihuacán, un superbe site archéologique pas très loin. Manque de bol on est tombés en pleine saison des pluies et ça drâche pas mal...

Je tâcherai de vous donner des news régulièrement, malheureusement sans photos car mon appareil vient de rendre l´âme... :(

A+